dessin

Recueil d'esquisses composée par B. Chevaux des Accademia de Bordeaux (sic)

CHEVAUX Henri

Notes extraites du Fonds Marionneau, Bibliothèque municipale de Bordeaux. Cheveaux ou Chevaux (N.) agrée en 1773. reçu membre de l'Académie en 1774. Expose cette même année 13 tableaux, dont son morceau de réception "Un repas de famille" et son portrait. Dans les Etrennes bordelaises de 1776, on lit sur la liste des membres associés de l'Académie, à la suite du nom de Cheveaux "actuellement en voyage". 1780: sur le "tableau de MM de l'Académie de Peinture, Sculpture et Architecture civile et navale de Bordeaux en 1780: Chevaux est inscrit dans la classe des Associés externes ou des Correspondants. Ne prend pas part aux Salons de 1782 et 1787, et à dater de 1785, son nom ne se retrouve plus dans les Almanachs bordelais de 1790 et 1793 (extrait , non daté, sans références- découpage d'une page de livre non identifié). Référence manuscrite de 1883: "Je (Marionneau) ne l'ai pas trouvé dans Laboubée". Il signale une référence de Laboubée (3° vol, p. 54) où un peintre du nom de Chauveau figurait parmi les 4 concurrents pour le plafond du Théâtre de Bx. Robin l'emporta. Marionneau ignore où Laboubée a pris cette version et doute de sa sincérité. (MCH, nov. 2008.)

18e siècle

Monsieur Pierre Rosenberg, de l'Académie française, a eu l'amabilité de nous signaler le passage en vente à l'Hôtel Drouot, le 29 octobre prochain (salle 3, lot n° 19), d'un rarissime album de soixante trois dessins du peintre N. Chevaux, peintre de genre, agréé à l'Académie Royale de Bordeaux en 1773 et reçu membre de cette Académie l'année suivante. En 1774, cet artiste expose au Salon de l'Académie, qui se tenait alors dans une galerie de la Bourse, treize tableaux, dont un Autoportrait et Repas de Famille, son morceau de réception. A partir de 1776, il voyagea en Europe et s'installa à Londres, tout en demeurant le correspondant de l'Académie royale de Bordeaux. Il a illustré les Romans et contes de Voltaire (Paris, 1781) ou encore La Vie de Marianne de Marivaux (Londres 1782). Son oeuvre documenté est d'une rareté insigne. Les témoignages artistiques de l'activité de l'ancienne Académie de Bordeaux le sont également. Il y a six ans Patrice Marandel, conservateur en chef du département des peintures du Los Angeles Museum of Art, avait offert au musée, l'esquisse d'une peinture allégorique exposée au Salon bordelais de 1782, par Jean Toul, autre membre de l'Académie dont l'activité demeure peu connue . Cette vente parisienne est l'occasion de combler une autre lacune et d'enrichir ainsi le patrimoine municipal d'un ensemble graphique de grande qualité, grâce à la générosité de la Société des amis des musées de Bordeaux qui a financé cet achat.. Les musées de Bordeaux ne conservent pas de trace, en effet, de l'activité de cet artiste, qui fut le contemporain de Pierre Lacour père et de Jean Joseph Taillasson. Olivier Le Bihan, directeur du musée

papier, mine de plomb, lavis d'encre de Chine, encre de Chine

Mine de plomb, encre et lavis d'encre sur papier- album cousu de 54 pages

Hauteur de l'objet en cm. 33 ; Largeur de l'objet en cm. 23.5

scène ; figure

Bordeaux ; musée des beaux-arts

Musée de France
au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002

propriété de la commune ; achat par préemption ; Bordeaux ; musée des beaux-arts

2008

Paris, 29/10/2008, 29/10/2008, Paris, (préemption, vente Hubert Brissonneau, commissaire-priseur, Paris, Hôtel Drouot, 29 octobre 2008) ; Société des Amis des Musées de Bordeaux ; Paris, 29/10/2008 (vente)

Bx 2008.7.1

Olivier Le Bihan, "Libéralités" in La revue des Musées de France : Revue du Louvre, (n° 2, avril 2009, p. 12, repr. en n.)

Birot Agnès

© Bordeaux, musée des beaux-arts, © Service des musées de France, 2010

© Lysiane Gauthier

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