manuscrit

lettre

Lettre à Alfred Mortier

CARRIERE Eugène (peintre)

Gournay sur Marne, 1849 ; Paris, 1906

France

1er quart 20e siècle

1900

papier vergé ; encre

H. 17,9 cm ; l. 11,4 cm

texte ; signature ; date

texte : "Mon cher Poëte Mortier, Merci de votre bonne lettre et des jolies fleurs qui ont ravi ma fille elle me dit de vous exprimer sa reconnaissance et son plaisir. Je suis ravi mon cher ami que vous ayez gardé bonne impression de la toile qui me rappelle à vous et que sa fréquentation ne vous soit pas gênante. Vous savez que je pense qu'on ne peut penser qu'aux poëtes en travaillant que c'est notre seul public. Le seul qui nous donne les autres par surcroît. C'est vous dire ma satisfaction chaque fois qu'il me paraît rejoindre cette sorte de sympathie. Je vous fais mes bons souhaits de tout coeur à vous et à ceux que vous aimez. J'ai vu votre frère travaillant et il m'a paru de bonne volonté intelligente. J'ai constaté des progrès véritables dans ses études. Je lui conseille de prendre bien conscience des formes extérieures seul moyen de pouvoir les rendre plus tard expressives. Vous êtes dans un beau pays et sous un soleil qui nous fait bien défaut, la neige nous est apparue ce matin, et je pense qu'elle continuera. J'ai passé une bonne soirée avec Dolent vendredi soir. Nous avons inauguré l'exposition des Femmes artistes où ma fillette montrait des fleurs, qui ont paru être bien accueillies, ce qui m'a fait grand plaisir. Nous avons naturellement causé de vous et des amis absents. Vous avez votre frère près de vous. Faites-lui je vous prie mes bonnes amitiés, et recevez les miennes pour vous de tout cœur en bonne fraternité d'esprit. 7 janvier 1900 Je vous remercie du contenu de votre lettre" ; tampon du musée sur la dernière page

Bon ; 30/11/2012

Saint-Cloud ; musée des Avelines

Musée de France
au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002

propriété de la commune ; donation ; Saint-Cloud ; musée des Avelines

1989/03/03

Madame Renée Bourgeon Picart Le Doux, veuve de Monsieur Charles Oulmont, 2 rue du Calvaire 92210 Saint-Cloud ; Charles Oulmont

89.5.10

Mon cher Poëte Mortier, Merci de votre bonne lettre et des jolies fleurs qui ont ravi ma fille elle me dit de vous exprimer sa reconnaissance et son plaisir. Je suis ravi mon cher ami que vous ayez gardé bonne impression de la toile qui me rappelle à vous et que sa fréquentation ne vous soit pas gênante. Vous savez que je pense qu'on ne peut penser qu'aux poëtes en travaillant que c'est notre seul public. Le seul qui nous donne les autres par surcroît. C'est vous dire ma satisfaction chaque fois qu'il me paraît rejoindre cette sorte de sympathie. Je vous fais mes bons souhaits de tout coeur à vous et à ceux que vous aimez. J'ai vu votre frère travaillant et il m'a paru de bonne volonté intelligente. J'ai constaté des progrès véritables dans ses études. Je lui conseille de prendre bien conscience des formes extérieures seul moyen de pouvoir les rendre plus tard expressives. Vous êtes dans un beau pays et sous un soleil qui nous fait bien défaut, la neige nous est apparue ce matin, et je pense qu'elle continuera. J'ai passé une bonne soirée avec Dolent vendredi soir. Nous avons inauguré l'exposition des Femmes artistes où ma fillette montrait des fleurs, qui ont paru être bien accueillies, ce qui m'a fait grand plaisir. Nous avons naturellement causé de vous et des amis absents. Vous avez votre frère près de vous. Faites-lui je vous prie mes bonnes amitiés, et recevez les miennes pour vous de tout cœur en bonne fraternité d'esprit. 7 janvier 1900 Je vous remercie du contenu de votre lettre

Lydia Turisini

© Saint-Cloud ; musée des Avelines, 2007, © Service des Musées de France, 2014

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