dessin

Vue cavalière de Saint-Quentin

PEETERS Jan I (attribué à)

PEETERS : Anvers, 1624 ; Anvers, 1677

Flandres

3e quart 17e siècle

1650

objet en rapport

Dessin préparatoire pour une gravure de Jan Peeters (voir le numéro d'inventaire BA 553). La gravure, tirée d'après ce dessin (inv. BA 353) est signée en bas à gauche Ioh, pour Iohannes, Peeters Delin. Mais le dessin lui-même n'est pas signé et donc seulement attribué à Peeters ; voir aussi : Vue cavalière de Saint-Quentin (BA 353)

plume ; encre brune ; pinceau ; lavis brun ; lavis bleu ; papier (beige)

Hauteur en m 0.097 ; Largeur en m 0.300 ; Hauteur avec le montage en m 0.300 ; Largeur avec le montage en m 0.400

annotation (français)

ni signé, ni daté ; annotation en haut au centre en lettres cursives et à l'encre brune contre le bord supérieur du dessin au centre : St quentin

paysage (Saint-Quentin, Somme, ville, rempart, moulin, marais, cité)

Vue cavalière de Saint-Quentin représentée depuis la rive gauche de la Somme, visible avec ses marais au premier plan. Le Nord est en haut. La ville est enserrée dans son rempart ancien (du XVIe siècle) avec ses tours semi-circulaires, telle la Tour-y-Val, ou Tournival, qui commande son côté Sud. L'enceinte fortifiée se prolonge par deux constructions latérales du début du XVIIe siècle. A droite, à la tête du Faubourg d'Isle, en-deça de l'église Saint-Eloi, se trouve la demi-lune construite après la prise de La Capelle, du Câtelet et de Corbie par les Espagnols en 1636, augmentée en 1638, d'une part d'un ramelin couvrant le pont de la Somme et le moulin Bequerel, et d'autre part d'un chemin couvert reliant la porte d'Isle et la Tour-y-Val. A gauche, il faut reconnaître l'ouvrage à cornes, dit de Saint-Martin, commencé en 1640 à l'instigation de Louis XIII. Lors de sa visite en juillet 1639, le roi ordonna que la porte Saint-Nicaise, ses deux tours et les restes de la vieille enceinte soient rasés et remplacés par une nouvelle construction. Reprise et agrandie par Vauban (1633-1707) sous Louis XIV, les fortifications de Saint-Quentin furent entièrement détruites par décret impéral du 28 avril 1810.

Saint-Quentin ; musée Antoine Lécuyer

Musée de France
au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002

propriété de la commune ; achat ; Saint-Quentin ; musée Antoine Lécuyer

1987

Galerie, Douwes Gebr., 1987, Amsterdam

1987.3.1

Gebr. Douwes Fine Art, Amsterdam, 26 mars - 10 avril 1987. (Non paginé, n° 8, repr. noir et blanc)
Sept ans d'enrichissement des musées de la région Picardie, 1982-1988, Beauvais, Musée départemental de l'Oise, octobre 1988 - janvier 1989 ; Amiens, Musée de Picardie, janvier - mars 1989 ; Laon, Musée d'archéologie, avril - juin 1989. (p. 142, n° 111, repr. (notice par Christine Debrie) et p. 177 (signalé))
Renaissance de la collection de dessins du Musée Antoine Lécuyer, 1550-1950, catalogue d'exposition, Saint-Quentin, Musée Antoine Lécuyer, 2 décembre 2005 - 27 février 2006, éditions L'Oeil d'Or, Paris, 2005. Catalogue par Hervé Cabezas, Pierre Rosenberg pour les notices 3 à 7 et Alastair Laing pour la notice 8. (p. 16-18, n° 2, repr. couleur p. 17 (notice par Hervé Cabezas))
La bataille de Saint-Quentin, un destin européen, plaquette éditée à l'occasion de l'exposition présentée au Musée national de la Renaissance, Château d'Ecouen, 5 avril - 11 juin 2007. (p. 16-17, repr. et p. 31)
La bataille de Saint-Quentin, le 10 août 1557 : un destin européen, exposition présentée au musée Antoine Lécuyer, 28 juin - 24 septembre 2007, reprenant sous une forme revue l'exposition d'Ecouen. Plaquette commune aux deux expositions. (p. 16-17, repr. et p. 31)

Vilaire Dominique ; Cabezas Hervé

© Saint-Quentin, musée Antoine Lécuyer, © Direction des musées de France, 2009

© Dufrêne

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