Historique
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Dans la sculpture comme dans la peinture, le dessin, les collages, le signe est au centre de l'art de Carmassi. Par son caractère général, sa simplification, abstraite de toute allusion directe à une réalité, la sculpture ne peut être assignée à une identité fixe : le signe ne coïncide avec aucun de ses signifiés possibles. Le sens naît de la confrontation, individuelle, conceptuelle et corporelle, avec cette trace de la pensée qui s'est exprimée, "solidifiée" dans une matière, une forme, une couleur. La sculpture de Carmassi traduit l'une des exigences de l'art moderne : celle d'une participation active du spectateur. L'archétype (terme qui entre dans plusieurs titres de Carmassi), prévient néanmoins d'un rapport purement indiviualiste à l'oeuvre. Le cercle, la spirale, la croix, et tant d'autres formes géométriques - transformées, accidentées, élaborées, lieu d'une histoire ou d'un développement possible - renvoient à un inconscient collectif. (Notice de Rémi Cariel, 2009)
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Bibliographie
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Lemoine (Serge), Troisième Donation Granville, 14 juin 1986, Musée des Beaux-Arts de Dijon, Dijon, 1986 (n°40)
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