Description
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Les casse-têtes étaient les armes préférées des Fidjiens, et comme ces derniers vivaient sur le pied de guerre (au moins jusqu'à la 1ère moitié du 19ème siècle), ils étaient très demandés. Le nombre de victimes était marqué par des encoches, comme dans le Far-West. On pouvait aussi "marquer son tableau de chasse» en y perçant de petits trous, ou bien en y incrustant une dent de celui qu'on avait tué. Il y avait une grande variété de massue à Fidji. Les manches étaient souvent sculptés. Un "spécialiste" différent intervenait après que le sculpteur ait fini de donner sa forme à l'arme pour la recouvrir de motifs. Dans la mesure où l'on retrouve ces motifs sur la plupart des objets fidjiens (bols, plats, lances.), il est très probable que c'est le même "spécialiste" qui se chargeait de la décoration de tous les artefacts. Les massues n'étaient pas utilisées que pour la guerre, mais aussi dans les danses -dans ce dernier cas, on pouvait les pourvoir d'un étendard/banderole pour ajouter un effet dramatique. (.) Les totokia Les "marteaux de bataille" (battle-hammers) totokia sont parfois appelés massues ananas, ou, de manière plus appropriée, massue pandanus, puisque leur forme reprend celle du fruit du pandanus. Le bec du totokia était utilisé pour donner le coup de grâce en perçant parfaitement le crâne. Le chercheur Clunie, spécialiste de Fidji, a dit du totokia qu'il s'agissait du "plus fidjien de tous les casse-têtes". Traduit de Rod Ewins, Fijian Artefacts, Tasmanian Museum and Art Gallery Collection, 1982, p. 24 (Info confirmée en 2015 par M. Ben Burt Department of Africa, Oceania and Americas du British Museum)
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