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Domaine
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sculpture
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Titre
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Louis Joseph Ferdinand Hérold
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Auteur/exécutant
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CHAPU Henri Michel Antoine (sculpteur)
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Précision auteur/exécutant
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CHAPU : Le Mée-sur-Seine, 1833 ; Paris, 1891 ; nationalité : Française
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Ecole
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France
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Lieu création / utilisation
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France, Ile-de-France, Paris (lieu de création)
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Période création/exécution
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4e quart 19e siècle
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Millésime création/exécution
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1881 ; 1882
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Genèse
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esquisse ; oeuvre en rapport
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Historique
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voir aussi : Louis Joseph Ferdinand Hérold (MHC 041) , Louis Joseph Ferdinand Hérold (912.1.429_v) ; en rapport avec : Paris, hôtel de ville
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Matériaux/techniques
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terre cuite
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Description
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Esquisse en terre cuite
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Dimensions
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Hors-tout (en cm) HA 72 LA 25 PR 22.5 ; Hauteur en cm 72 ; Largeur en cm 25 ; Profondeur en cm 22.5
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Inscriptions
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signature ; inscription
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Précision inscriptions
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signature, à droite : sur le socle : hChapu ; inscription, à droite : sur le socle : esquisse d'une statue de Hérold ; inscription, à gauche : sur le côté du piano : Marie, Zampa, Le Pré aux clercs
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Sujet représenté
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portrait (Hérold Louis Joseph Ferdinand, compositeur, musicien, homme, en pied, pianiste, instrument de musique, partition)
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Précision sujet représenté
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Elève de son père, François-Joseph, compositeur natif d'Alsace, puis de Carl Philipp Emanuel Bach (fils de J.-S. Bach). Elève de Charles-Simon Catel (classe d'harmonie), de Etienne-Nicolas Méhul (classe de composition) et de Jean-Louis Adam (classe de piano) au Conservatoire ; Se fait entendre au Théâtre Italien en octobre 1810 et octobre 1811 dans l'un de ses deux premiers concertos pour piano et orchestre, sur piano Erard ; Prix de Rome en 1812 avec la Cantate la Duchesse de la Vallière. Célèbre pour ses opéras-comiques dont Zampa et le Pré aux Clercs furent les plus représentés jusqu'au début du XXe siècle, il est également un pianiste virtuose. Après l'obtention du Prix de Rome, le musicien occupe à Paris un poste de maestro al cembolo au théâtre italien (1816), puis maître de chant à l'Académie royale de musique (1826). Parallèlement il compose pour l'Opéra-Comique ses plus grands succès, en 1823, le Muletier, en 1826 Marie, en 1831 Zampa et le Pré aux Clercs. Les rapports de Hérold avec le piano, et notamment la famille Erard sont particulièrement bien renseignés grâce aux archives conservées du musicien. Outre les collections de la Bibliothèque nationale de France, les archives de la famille Hérold ont fait l'objet d'une vente le 12 juin 1991, dont le catalogue a été réalisé par l'expert Thierry Bodin. On y apprend que les relations alsaciennes du père du jeune Hérold permettent l'inscription de son fils à la pension de Jacques Hix, situé rue de Matignon à Paris. C'est là que le jeune Hérold étudie avec Adolphe Adam, fils de Jean-Louis Adam, futur professeur au Conservatoire de musique et auteur de la fameuse méthode de piano de cette institution -, et de Pierre Erard, fils du facteur de piano Jean-Baptiste Erard et neveu de Sébastien Erard. La mère du jeune musicien loue un appartement non loin de la rue du Mail à la famille Erard. Hérold évoque souvent dans sa correspondance la soeur de Pierre Erard, Celeste, à qui il dédie ses Trois Caprices pour piano. Son ami Pierre lui adresse un piano à Rome, et devient de fait un agent représentant la maison Erard à Rome auprès de l'impératrice Marie-Louise.
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Etat de conservation
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Complet
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Lieu de conservation
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Melun ; musée municipal
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Statut juridique
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propriété de la Commune ; achat avec participation ; Melun ; musée Municipal
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Date acquisition
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2016
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Anciennes appartenances
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Galerie, Elstir, 2016, Paris ; Marchand, Hérold Ferdinand, Nenet-Minet et Coutau-Begarie, 1991, Paris
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Numéro d'inventaire
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2016.2.1
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Bibliographie
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Correspondance Henri Chapu (Lettres de Chapu à Marie, 18 juin 1882, 23 juin 1882, 27 juin 1882, 4 juillet 1882, 9 juillet 1882, 13 août 1882) ; Octave Fidière, Henri Chapu, sa vie, son oeuvre, plon, Paris, 1894 ; Georges Veyrat, Les statues de l'Hôtel de Ville, préface de Jules Claretie, Illustrations de D. Caucaunier et Gaston Mauber, Paris, Librairie Imprimeries réunies, 1892 ; Marius Vachon, Le nouvel Hôtel de ville de Paris, 1872-1900, 1900, in-Fol., IV-255, p.6, ill. ; Léon Michaux, L'Hôtel de ville de Paris, dans Ministère de l'Instruction publique des beaux-arts. Inventaire général des richesses de la France. Paris, Monuments civils, t.3, 1902, p.1-76 Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'école française du 19ème siècle, Paris, 1914, t.1, p. 338 ; Livre du centenaire de la reconstruction de l'Hôtel de ville 1882-1982. Ville de Paris. Bibliothèque administrative. Paris 1982, p.142, fig. 80 Hervé Audéon, Les facteurs de pianoforte des provinces de France, 1760-1820, Musiques, Images, Instruments, n°11, " Louis-Joseph-Ferdinand Hérold (1791-1833) et le piano ", actes du colloque de Laborie, 2007, dir. Florence Gétreau, éd. Du CNRS, Paris, novembre 2009, pp.204-216 ; Anne Pingeot, " La statuaire du nouvel Hôtel de ville", in 1982 PARIS (Hôtel de ville), p.59 - 67 ; 1991 NERET-MINET et COUTAU-BEGARIE (vente), Lettres autographes et documents. Archives de la famille Hérold. Musique, politique et littérature à travers trois générations. Lettres de la Pérouse, catalogue de vente, Gilles Néret-Minet et Olivier Coutau-Bégarie, commissaires-priseurs, Drouot-Richelieu, vente du mercredi 12 juin 1991 à 14 heures, n°79 et ill. ; " Ferdinand Hérold par Chapu ", Gazette de l'Hôtel Drouot, n°26, 28 juin 1991, p.13
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Rédacteur
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Ghesquière Dominique
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Copyright notice
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© Melun, musée municipal, © Service des musées de France, 2016
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Crédits photographiques
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© Thomas Hennocque - utilisation soumise à autorisation, musée municipal de Melun
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Renseignements sur le musée
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03790010772
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