peinture

tableau

TSM 43

ROCHE-PONTHUS Paul (peintre) ; DARMONT Bernard (auteur)

ROCHE-PONTHUS : Saint-Germain-au-Mont-d'Or, 1919 ; Ambierle, 2009 (7 janvier) ; Roche-Ponthus poursuit dans son oeuvre une quête d'ordre métaphysique tendant à la disparition physique du support (matériau et dimensions) et à l'anonymat de la facture. ; La première partie de l'existence de Paul Roche-Ponthus jusqu'en 1936, se déroule en Indochine. A cette date, il revient en France pour faire des études d'architecture. A la veille de la guerre, la rétrospective Cézanne le marque profondément et c'est dans l'atelier du peintre Maurice Denis (décédé depuis 1943) qu'il se retrouvera une fois le conflit mondial achevé. Dès 1950, Paul Roche-Pontus utilise un système de grilles intuitives pour composer ses " peintures ". Quatre années plus tard, il emploie des rapports de proportions précis qui le conduisent à énoncer une série de propositions, pensées comme des concepts dont les développements constituent, virtuellement parfois, l'ensemble de l'oeuvre. Affirmant pour son propre compte l'importance de la structure dans les peintures de Cézanne, Paul Roche-Ponthus en fait, aime rapprocher sa démarche des principes méthodologiques du Titien (Flora, l'Homme au gant) : détermination du centre de l'oeuvre dans une surface régulée par le nombre d'or, création d'une grille qui va déterminer des rapports de surface... Ces tracés régulateurs, dans des tables de rapports arithmétiques, sont loin des options systématiques des artistes minimalistes (LeWitt, Judd) ou du Hard Edge américain (Kelly), qui commencent à s'exprimer dans ces même années. En réalité, depuis 1955, Roche-Ponthus poursuit dans son oeuvre une quête d'ordre métaphysique, résultant d'une nécessité intérieure. L'économie des moyens (le trait, la ligne ou la césure née du rapprochement de deux plans colorés), la disparition physique de l'épaisseur du support (réduit le plus souvent à la feuille de papier), l'anonymat de la facture (couleur et matériaux industriels), positionnent " l'auteur " comme l'exécutant d'une idée originelle. Le format, lui, est indifférent ; l'oeuvre existe sur la feuille de papier tout autant que dans ses " variations " ultérieures qui en sont des multiples ; elle est également reproductible. De façon radicale, Roche-Ponthus affirme l'autonomie d'existence de l'oeuvre. C'est par là même qu'elle a le pouvoir de s'inscrire dans le monde qui l'entoure.

France

4e quart 20e siècle

1996

MDF, peint

MDF : medium density fibre board ; Supports, matériaux et dimensions variables : choix de l'artiste pour l'exposition mâconnaise "Traits sensibles", 1996

Côté inférieur en cm 52.8 ; Côté supérieur en cm 67.3 ; Côté droit en cm 52.8 ; Côté gauche en cm 67.4

représentation non figurative

art construit, aplat coloré, orthogonal, monochrome

Mâcon ; musée des Ursulines

Musée de France
au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002

propriété de la commune ; don ; Mâcon ; musée des Ursulines

1996 acquis ; 1997 entrée matérielle

ROCHE-PONTHUS Paul

996.7.1

100 peintures des collections, musée des Ursulines, Mâcon, 28 mai/26 Septembre 1999.
Exposition traits sensibles, Annemasse - Mâcon, Villa du parc, Musée des Ursulines, du 9 mai au 22 juin 1996

100 peintures des collections, Catalogue d'exposition, musée des Ursulines, Mâcon, 28 mai / 26 septembre 1999.
Traits sensibles, Villa du Parc, Annemasse, 1996

Musées de Mâcon

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