Précision sujet représenté
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Pierret Jean-Baptiste, Guillemardet Félix, Bonington, Fielding Thalès ; Londres ; Tamise
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Commentaires
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Il parle de Londres. L'Angleterre lui déplaît : l'architecture est horrible. Mon idée constante était que je me trouverais bien malheureux d'y rester éternellement. (V. de Chillaz, Musée du Louvre, Département des arts graphiques, Musée d'Orsay, inventaire général des autographes, Paris, RMN, 1997, Aut. 535, p. 103.) Comme le montre cette lettre, les premières impressions de Delacroix sur l'Angleterre sont décevantes. Aucune comparaison avec l'émerveillement qu'il ressentira quatre ans plus tard en débarquant à Tanger. Il trouve le climat maussade. Seul rayon de soleil : les paysages du nord de la Tamise qu'il remonte en bateau avec les Fielding. Un mois après, la glace est rompue : il a rencontré Bonington, il s'est enthousiasmé pour le théâtre et Shakespeare. (Paris, 1991) Lettre présentée dans les ouvrages suivants : Moreau-Nélaton, 1916, I, p. 69 - Joubin, 1935, I, pp. 153-158 Jules Husson-Fleury, dit Champfleury ; ses héritiers - Paul Eudel - Etienne Moreau-Nélaton ; legs en 1927.
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Exposition
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De Corot aux Impressionnistes. Donations Moreau-Nélaton, Paris, Galeries nationales du Grand Palais, 1991, n° 390.
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