dessin

La Mort d'un homme juste (?)

PEREDA Antonio de

né à Valladolid en 1611 ; mort à Madrid en 1678. Elevé sous la protection de l'Italien Crescenzi, marquis de la Torre, il participe à la décoration du Salon des Royaumes de Buen Retiro grâce à lui. A la mort de celui-ci en 1635, il se consacre entièrement à des sujets religieux, à la composition parfois maladroite mais d'une grande qualité, et conventuels, son style mêlant le vénitien au flamand. Dessinateur à la personnalité imprécise, seul un petit nombre de ses études peuvent lui être attribuées car proches de la peinture.

espagnole

anciennes attributions : CANO Alonso ; VALDES Lucas de

17e siècle

oeuvre en rapport

Ange montrant à un mourant un tableau du Christ avec les apôtres. Autrefois donné à Cano, puis à Valdés Leal, ce dessin appartient à une série illustrant la préparation d'un chrétien à la mort. Son dessin et son style se rapprochent de trois dessins (Londres, Courtauld Institute ; Norfolk, Virginia, Chrysler Museum et Madrid, collection Rodriguez Manino), traitant le même thème. A.E. Pérez Sanchez signale que ces dessins étaient peut-être destinés à la gravure. (Dessins espagnols, Galerie Gismondi, Paris, avril-mai 1991). (...) Une autre feuille de Pereda offre une iconographie parallèle, provisoirement appelée le Songe du chevalier (localisation inconnue ; Angulo-Pérez Sanchez, 1977, n° 321, p. 58, pl. LXXXIII ; Boubli, 1999, p. 72 et fig. 14), qu'il est tout à fait justifié d'associer à ce groupe : on peut même suggérer qu'il serait préparatoire au tableau d'un Songe de gentilhomme (Madrid, Academia de San Fernando). Nous avons pu établir une très étroite correspondance avec deux feuillets inédites à la pierre (Londres, coll. Part. ; Boubli, ibid, p. 72-73, p. 79 notes 20-24, fig. 15-16) (...). Un autre dessin du Louvre (Inv. 18473 bis) ,sur parchemin toujours sous le nom de Lucas de Valdès (...) soutient une origine spécifiquement espagnole pour cette iconographie (...). (Un autre dessin est conservé aux Offices de Florence (n. 10421 S).) (Boubli, Louvre, Inventaire Général des dessins de l'Ecole espagnole, XVIe-XVIIIe siècles, Paris, 2002, n° 116, p. 116, 118)

plume ; encre brune ; pierre noire ; papier (beige) ; filigrané

Plume, encre brune, esquisse à la pierre noire, sur papier beige. Traits d'encadrement à la plume et encre brune. annotation manuscrite autographe sur la bordure du cadre de la scène du Lavement des pieds : espexo de buena morte / inest final de.... annotation postérieure à la mine de plomb, en bas à droite :Velasques. Au verso, annotation postérieure à la plume et encre brune, en haut au centre :22 RIs. Filigrane aux armes de Gênes au centre de la feuille

H. en m 0,193 ; L. en m 0,160

marque

marque du Musée (L. 1886 a), en bas à droite.

scène (enfant, homme, couché, lit, agonie, ange, moine, ?, discussion, tableau, Cène) ; vue d'intérieur (effet de perspective, luminaire, table, chaise, dais, ornement)

iconographie religieuse

Paris ; musée du Louvre département des Arts graphiques

Musée de France
au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002

propriété de l'Etat ; achat ; musée du Louvre département des Arts graphiques

1992

Stein, Adolphe ; Farr, D. ;
dernière provenance : Stein, Adolphe

RF 43250, recto

D. Farr - Adolphe Stein - Acquis par le Musée du Louvre en 1992

Dessins espagnols, Galerie Gismondi, Paris, avril-mai 1991.

Alfonso Emilio Pérez Sanchez, Lizzie Boubli, " Dessins espagnols. Maîtres des XVIe et XVIIe siècles ", RMN, 1991

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