mobilier

porte

Porte du palais épiscopal du Moyen Age

France, Picardie, Oise, Noyon (lieu de création)

4e quart 13e siècle ; 1er quart 14e siècle

Date : porte comparable à la porte de la sacristie dans le bras nord du transept de la cathédrale de Noyon, datée de la fin du 13ème ou du début du 14ème siècle.

chêne, fer, assemblé, forgé, peint

Chêne peint en rouge et fer forgé . Eclats de munitions fichés par endroits dans la porte ; Porte constituée de deux vantaux d'inégales largeurs recouverts d'une peinture rouge sans préparation en bonne partie conservée. Elle présente un décor en bois appliqué formé de fines arcatures trilobées (quatre à gauche et trois à droite), fixé par le moyen de clous en fer forgés, dont l'extrémité est retournée au revers des vantaux. Les écoinçons séparant les arcatures sont ornés d'un décor en relief : masque grimaçant ou feuillage dont les lignes sont rehaussées d'un trait noir. L'assemblage des planches des vantaux (quatre à gauche et trois à droite) est renforcé de chaque côté par trois pentures dont l'extrémité forme un gond. L'extrémité droite des pentures du vantail de gauche forme un motif de fleur stylisée. Quatre anneaux, guides d'un verrou disparu, subsistent, ainsi qu'une serrure sur le vantail de droite et la plaque polylobée d'un heurtoir sur le vantail de droite. Un loquet vertical est fixé sur le bas du vantail de droite.

Hauteur en cm 232 ; Largeur en cm 91 ; Largeur en cm 68

ornementation (décor d'architecture, arcade, masque, grimace, feuille)

Noyon ; musée du Noyonnais

Musée de France
au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002

propriété de la commune ; affectation ; Noyon ; musée du Noyonnais ; classé MH

1996

Provenance, 19ème s., Noyon, palais épiscopal, (Porte de communication du palais épiscopal médiéval avec le bras sud du transept de la cathédrale Notre-Dame de Noyon, située dans une travée à l'est, à la descente de l'escalier conduisant au niveau supérieur de la chapelle épiscopale [voir bibl. et liste des objets classés de 1840], peut-être déposées au moment de la destruction en 1892 de deux travées de la chapelle épiscopale et de l'escalier attenant au portail Saint-Eutrope, ou dès 1845, époque à laquelle la communication est dite condamnée [voir bibl. Moët 1845].) ; Provenance, 1996/06/30, Noyon, cathédrale, arrière-sacristie, (Voir fiche administrative.) ; Ville de Noyon

MN 1939

Classé Monument Historique (liste de 1840). La liste des objets classés de l'Oise indique par erreur : porte de l'évêché vers le bras nord du transept.

Moët de la Forte-Maison C.A., Antiquités de Noyon, Rennes, 1845. (p.275-276.)
Findinier Benjamin : "Les collections mobilières médiévales de Noyon/The medieval furnishings collections of Noyon", in "Noyon Racines et Avenir/Roots and Future", Cap Régions Editions, Noyon, 2009, pp.170-181.
Findinier B. 2012 : "Noyon et ses trésors", in "Les secrets des cathédrales". Hors-série Le nouvel Observateur numéro 80, juillet-août 2012, p.38-39.
Vitet (Ludovic), Monographie de l'église Notre-Dame de Noyon, Paris, 1845, 2 volumes (Plans, coupes, élévations et détails par Daniel Ramée) (p.183-184 (sur la porte de la sacristie))
Crépin-Leblond (Thierry), Recherches sur les palais épiscopaux en France au Moyen Age (XIIe - XIIIe siècles)..., thèse reprographiée de l'Ecole nationale des Chartes, Paris, 1987. (p.194 et 201 (sur les communications du palais épiscopal médiéval de Noyon avec la cathédrale))

© Noyon, musée du Noyonnais, © Service des musées de France, 2012

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