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Domaine
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peinture
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Dénomination
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tableau
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Titre
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Intérieur
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Auteur/exécutant
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STAEL Nicolas de (auteur)
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Précision auteur/exécutant
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STAEL : Saint-Pétersbourg, 1914 ; Antibes, 1955 ; nationalité : Française
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Ecole
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France
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Lieu création / utilisation
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France, Ile-de-France, Paris (lieu de création)
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Période création/exécution
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2e quart 20e siècle
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Millésime création/exécution
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1950
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Historique
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Ce très beau tableau de novembre 1950 présente une composition faite de barres verticales parallèles que l'artiste a beaucoup utilisées en 1950-1951. Intitulé par Pierre Granville "Intérieur", ce tableau reste cependant non figuratif : Mais Nicolas de Staël supportait de moins en moins que son travail soit assimilé à celui des peintes abstraits tels que Soulages, Hartung et Mathieu qu'il appelait le "gang de l'abstraction avant" par analogie avec le "gang de la traction avant", une bande de malfaiteurs conduite par Pierrot-le-Fou qui défrayait alors la chronique. Les tableaux de Staël continuent cependant à ne renvoyer à rien d'autre qu'à eux mêmes, c'est-à-dire à la peinture. À la fin de l'année 1950, il écrit à son marchand new yorkais, Théodore Schempp : "Les titres ah, la, la ! Pas d'idée littérairement traduisible, dite dominant le tableau d'un bout à l'autre, si ce n'est pigmentaire, manuelle, plastique. Que voulez-vous, "Donc"... "Pourquoi ?" "Alors" "Oui""Peut-être", "Jamais", "Maintenant" etc. sont des titres possibles à votre choix" (Staël, 1968). Comme "La Procession" (inv. DG 22), ce tableau retient par sa matière. Les interstices entre les blocs laissent deviner la superposition d'innombrables couches de différentes couleurs qui affluent à l'intérieur de véritables fissures. Comme l'écrit André Chastel, "on ne voit guère de peintre chez qui les écrasements soient plus francs, les rebords plus vibrants, les giclements plus savoureux, les superpositions, les emboîtements, les fissures, plus délicieux dans une apparence de négligé. Une volupté de fourrure nacrée : une animation "tactile" se répand, comme sur une carapace plane, un épiderme d'écailles qui aurait subi un fort grossissement. Il n'y a plus d'échelle : l'espace et le temps perdent leur fonction individualisante. La nature a cédé la place au réel" (cat. d'expo. Staël, Saint-Paul-de-Vence, 1972). (Notice de Serge Lemoine extraite de "musée des beaux-arts de Dijon : Donation Granville : catalogue des peintures, dessins, estampes et sculptures, tome 2 : oeuvres réalisées après 1900", Ville de Dijon, 1976)
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Matériaux/techniques
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peinture à l'huile, toile
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Dimensions
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Dimensions Hauteur : 32 cm ; Largeur : 55 cm ; Hauteur (en cm) 32 ; Largeur (en cm) 55 ; Hauteur avec cadre (en cm) 54 ; Largeur avec cadre (en cm) 77 ; Epaisseur (en cm) 5.5
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Inscriptions
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signature
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Précision inscriptions
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signature, en bas à gauche en bordure : Staël
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Sujet représenté
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représentation non figurative
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Etat de conservation
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Bon état
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Lieu de conservation
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Dijon ; musée des beaux-arts
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Musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
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Statut juridique
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propriété de la commune ; donation ; Dijon ; musée des beaux-arts
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Date acquisition
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1969 acquis ; 1976 entrée matérielle
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Anciennes appartenances
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Collection privée, Granville Pierre et Kathleen, 1950
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Numéro d'inventaire
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DG 25 ; 545 (DG 1976)
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Exposition
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Nicolas de Staël, Berne : Kunsthalle, 1957 ((HC)) Nicolas de Staël, Hanovre : Kestner Gesellschaft, Hambourg : Kunstverein, 1959 - 1960 (n° 18) Nicolas de Staël, Turin : Galleria civica d'arte moderna, 1960 (n° 32, repr.) Nicolas de Staël 1914 - 1955, Boston : Museum of Fine Arts, Chicago : The Art Institute, New York : Guggenheim Museum, 1965 - 1966 (n° 27, repr.) Nicolas de Staël 1949, Rennes, musée des beaux-arts, 1986 (n° 11, repr.) Nicolas de Staël, Paris : Centre Pompidou, 2003 (n° 65 reprod.)
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Bibliographie
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Grojnowski (Daniel), "Nicolas de Staël, description d'un itinéraire", Critique, Paris, n° 234, novembre 1966 (p. 946) Chastel (André), Viatte (Germain), Dubourg (Jacques), Staël (Françoise de), Nicolas de Staël : lettres et catalogue raisonné des peintures, Paris, 1968 (n°255 reprod. p.143) Lemoine (Serge), musée des beaux-arts de Dijon : Donation Granville : catalogue des peintures, dessins, estampes et sculptures, tome 2 : oeuvres réalisées après 1900, Ville de Dijon, 1976 (n°545, reprod.) Jouffroy (Jean-Pierre), La mesure de Nicolas de Staël, Neuchâtel, Ides et Calendes, 1981 (p. 237, n° 61, reprod. coul. p. 164) Dobbels (Daniel), Staël, Paris, Hazan, 1994 (p. 75, reprod.) Staël (Françoise de), Nicolas de Staël, catalogue raisonné de l'oeuvre peint. Lettres de Nicolas de Staël, Neuchâtel : Ides et Calendes, 1997 (n°275 reprod.) Jean Tardieu et les arts. Lire la peinture, voir la poésie, Caen : musée des beaux-arts, 2004-2005 (reprod. p. 196 ) Maldonado (Guitemie), Nicolas de Staël, Citadelles et Mazenod, 2015 (p. 192, reprod. coul.)
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Rédacteur
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Sabine Marie-Anne ; Bardin Dominique
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Copyright notice
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© Dijon, musée des beaux-arts, © Service des musées de France, 2017
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Renseignements sur le musée
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Contact musée
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01370004506
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