Commentaires
|
Ce dessin entré au Louvre par saisie révolutionnaire, est peut-être une première pensée pour quelques figures du décor de la voûte du pavillon de l'Aurore à Sceaux. Certes l'Aurore n'aparaît pas sur son char et s'élance au-dessus des nuages, mais on reconnaît le porte-flambeau du Jour, la Rosée secouant ses cheveux et en bas, l'allégorie du Sommeil telle qu'elle se verra, mais en sens inverse, dans le peinture du pavillon de l'Aurore. A gauche Apollon commence à émerger sur son char. (Pavillon de l'Aurore, 2000). L. Beauvais, Le Pavillon de l'Aurore, les dessins de Le Brun et la coupole restaurée, 2000, p. 111, n°39. Comme le rappelle Jouin (1889, p. 46, 47, 533), Le Brun, lors de son séjour à Rome, avait copié l''Aurore peinte par Guido Reni au Palais Mazarin (aujourd'hui palais Rospigliosi) et avait offert la toile, de petites dimensions, au chancelier Séguier. (L. Beauvais, Musée du Louvre, Département des Arts graphiques, Inventaire général des dessins, Ecole française, Charles Le Brun, 1619-1690, tome II, Paris, RMN, 2000, n° 2763, p. 800) Ch.-P. de Saint-Morys, saisie des Emigrés en 1793, remise au Museum en 1796-1797 ; marque du premier Conservatoire (ancien L. 2207).
|