orfèvrerie ; croyances - coutumes

pyxis ; ciboire

pyxide des malades

anonyme (orfèvre)

France (lieu de création) ; (lieu d'utilisation)

18e siècle

Date de création proposée par Georges Vindry. Lieu de création: est de la France. Lieu défini par Raymond Jourdan-Barry : « [...] la fleur de lys et les deux points qui surmontent cet aigle semblent [...] indiquer une origine française [...] il faudrait penser à des orfèvres de l'Est de la France, de ce que l'on appelle les Provinces rattachées (sous Louis XIV) qui ont dans leurs poinçons un alérion lorsque les orfèvres travaillent au titre de Paris. Il s'agirait alors d'un orfèvre de la région de Metz, Nancy, Mulhouse etc » (courrier du 25 février 1959 adressé à Georges Vindry).

argent, repoussé, doré, découpé, soudé

Argent repoussé, doré, découpé, soudé ; Contenant en argent composé d'un couvercle et d'une coupe dorée à l'intérieur. La coupe unie, repose sur un pied circulaire à profil concave. Un épais filet qui ceinture la partie supérieure de la coupe sert de butoir au couvercle. Couvercle uni avec terrasse à profil en talon et mamelon surmonté d'une croix découpée et soudée. La croix à branches pattées repose sur un motif rayonnant (en forme de pétales alternativement fins et larges) découpé et appliqué sur le dessus du mamelon. Couvercle bordé d'une fine frise de godrons.

Hauteur en cm 3.4 (pyxis) et 4.5 (couvercle) ; Diamètre en cm 5.6 (pyxis) et 6.2 (couvercle) ; Poids en g 52.45 (total)

poinçon de maître, Sur le couvercle : Poinçon mal insculpé sur la surface interne du couvercle, figurant un aigle à deux têtes les ailes déployées surmonté d'une fleur de lys disposée entre deux points de remèdes, une couronne au-dessus. Sous les pattes de l'aigle une partie à peine visible pourrait contenir les initiales de l'orfèvre, à moins qu'il ne s'agisse d'un autre poinçon. Note : nature du poinçon déterminée d'après le courrier de Raymond Jourdan-Barry mentionné plus haut. ; poinçon, Sur le couvercle : Poinçon mal insculpé, en surface interne du couvercle, sur le rebord. Ce poinçon à peine lisible contient une couronne qui semble surmonter une lettre dont on ne distingue que la partie supérieure : s'agit-il d'un O ou d'un Q ? Le numéro 1.693 M apparaît sur l'étiquette collée au fond de la pyxis et est indiqué comme ancien numéro par Georges Vindry sur une fiche d'inventaire. Numéros M0875.98 202 A (pyxis) et M0875.98 202 B (couvercle) marqués sur chaque partie, à l'intérieur, à l'encre de Chine entre deux couches de vernis de conservation. ; "Lorsque la coupe du ciboire des malades est sans tige ni pied ou lorsque celui-ci est réduit à une petite base, le ciboire des malades prend le nom de pyxide des malades" (notice bibliographie numéro 1006 page 152)

messe

Vase sacré, de petites dimensions, servant à porter le viatique (communion des malades).

assez bon état

Grasse ; musée d'art et d'histoire de Provence

Musée de France
au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002

propriété de la commune ; achat ; Grasse ; musée d'art et d'histoire de Provence

1959

98 202 ; 1.693 M (Ancien numéro)

BONNEFILLE Elise ; BORIOS Matthieu

© Grasse, musée d'art et d'histoire de Provence, © Service des musées de France, 2016

© Grasse, musée d'art et d'histoire de Provence

Renseignements sur le musée

site du musée

08750041637