Historique
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En 1844, dans le cadre des concours d'esquisses peintes, l'artiste présentait La mort de Cyrus dont le style est tout à fait semblable à cette esquisse de Magnin (Paris, ENBA - Grunchec, 1986, I, n° 51 repr. et II, p. 45). ; Il s'agit de l'esquisse pour Ulysse reconnu par Euryclée, composition qui permit à Boulanger d'obtenir le premier prix de Rome de 1849 en peinture historique (Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts).
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Précision sujet représenté
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Au premier plan, la servante Euryclée est agenouillée et lave les pieds d'Ulysse. Elle lui jette un regard de surprise, l'ayant reconnu. Ulysse détourne son visage vers la gauche, en direction d'une femme, sans doute Pénélope qui regarde la mer, debout en appui à une balustrade.
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Bibliographie
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J. Magnin, Un Cabinet d'amateur parisien en 1922 - Peintures et dessins de l'école française, sculptures, II, Paris, 1922 (n° 625) J. Magnin, Musée Magnin. Peintures et dessins de l'école française, Dijon, 1938 (n° 84) P. Grunchec, Les concours des Prix de Rome 1797-1863, 2 vol., Paris, 1986 (II, p. 181-182, pl. 12) I. Julia et J. Lacambre, dans cat. exp. Les années romantiques, Nantes, Paris, Plaisance, 1995-1996 (p. 451 (répertoire)) L. Starcky, Dijon musée Magnin. Les Peintures françaises, catalogue sommaire illustré, préface d'Emmanuel Starcky, avec la participation d'Hélène Isnard, Paris, 2000 (n° 45, p. 45 repr.) C. Sciama, dans cat. exp. La Lyre d'ivoire. Henry-Pierre Picou et les Néo-Grecs, Nantes musée des Beaux-Arts, Montauban musée Ingres, 2013-2014 (p. 156 fig. n° 54)
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