Commentaires
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Il parle de l'importance de l'appréciation de ses amis. Il préfère la campagne au monde social. La nature, c'est à son souvenir ou à sa vue que nous devenons quelquefois fou et c'est là où nous fesons de bons tableaux. (V. de Chillaz, Musée du Louvre, Département des arts graphiques, Musée d'Orsay, inventaire général des autographes, Paris, RMN, 1997, Aut. 273, p. 76.) Depuis 1857, année où Daubigny inaugure le voyage fluvial, en installant son atelier sur un bateau, le Botin, l'artiste ne cesse de sillonner la Seine, l'Oise et l'Yonne. C'est justement au retour d'un voyage sur cette dernière rivière, qu'il écrit à son ami Jules de La Rochenoire. Il évoque la distinction qu'il vient de recevoir, la Légion d'Honneur, mais le monde officiel le répugne et le dégoûte. Il préfère la compagnie de ses amis et celle de la nature pour laquelle il éprouve une passion manifeste. (Souvenirs de voyages, 1992) Lettre accompagnée d'une enveloppe Lettre présentée dans les ouvrages suivants : Moreau-Nélaton, 1925, p. 113 - Bailly-Herzberg et Fidell-Beaufort, 1975, p. 70 - A. Sérullaz et V. de Chillaz, Souvenirs de voyages, Paris, R.M.N., 1992, p. 53 Etienne Moreau-Nélaton ; legs en 1927.
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Exposition
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Souvenirs de voyage. Autographes et dessins français du XIXe siècle, Paris, musée du Louvre, Cabinet des dessins, 1992, n° 30.
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