Description
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Le damassage de la lame est double, à motif en chevrons sur une face, en forme de sinusoïde sur l'autre, ce qui veut dire que l'âme de l'épée, au lieu d'être formée d'une simple épaisseur de barres torsadées et soudées, en comprend une épaisseur double. C'est ce "damas" qui donne la flexibilité à l'arme, au point qu'on pouvait replier la lame jusqu'à ce que la pointe touche le pommeau, sans que l'épée, une fois relâchée, ne garde la moindre courbe. Cette souplesse réduit l'usage de l'arme aux coups de taille, et de ce fait, cette épée est quasiment dépourvue de pointe.
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Bibliographie
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BOUZY 0. 1990-1991 : Les armes du 8e au 15e siècle, in : Du silex à la poudre... 4000 ans d'armement en val de Saône, Chalon-sur-Saône, Espace des Arts;Mâcon, Musée des Ursulines;Orléans, Maison Jeanne d'Arc, Gap, Louis-Jean, p. 158, n° 190, fig. 130. BONNAMOUR L. 1996-1997 : Cluny, Musée d'Art et d'Archéologie ; Le Creusot - Montceau-les-Mines, Ecomusée de la Communauté ; Pierre-de-Bresse, Ecomusée de la Bresse bourguignone ; Mâcon, musée des Ursulines ; Chalon-sur-Saône, Espace des Arts : Un passage de la Saône, le gué du Port Guillot, in : 30 ans d'archéologie en Saône et Loire, Dijon, Temps Réel, pp. 299-302. DUMONT A. 2002 : Les passages à gué de la grande Saône. Approche archéologique et historique d'un espace fluvial (de Verdun-sur-le-Doubs à Lyon). Revue Archéologique de l'Est, 17e supplément. Dijon.
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