Réponse n° 115
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Domaine
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archéologie ; gallo-romain ; vie militaire
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Dénomination
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applique
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Lieu création / utilisation
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France, Bourgogne, Saône et Loire, Autun (lieu de création)
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Epoque/style/mouvement
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gallo-romain
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Historique
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"Ces appliques, qui servaient à l'origine à décorer les harnais, sont toutes munies à l'arrière de rivets à tête circulaire et plate, destinés à les fixer sur le support de cuir (un rivet pour (d); deux rivets pour (a), (b), ©, (f), (g), (h), (i); quatre rivets pour (e)). [...]" Autun, Augustodunum, 1987, pp. 227-232, p. 228-229, n°450 ; "[...] possèdent un mode de fixation identique: à leur revers un ou plusieurs plots de section circulaire permettent un assujettissement à une bande de cuir par matage. Le nombre de ces plots varie de un à quatre. D'une manière générale, ces appliques pouvaient décorer les brides et les harnais des chevaux, mais aussi certains ceinturons militaires (voir pour cela l'exemple des appliques en forme de pela). Mis à part la taille même de l'objet (une applique d'une taille supérieure à 50mm appartiendra certainement à une garniture de harnachement, alors qu'une applique de taille plus réduite pourra indifféremment se retrouver sur une ceinture ou sur une bride) et la forme extrêmement spécifique de certaines appliques (les appliques en forme d'hélice, les "propeller studs", ne se retrouvent que sur des garnitures de ceinturon militaires du bas Empire), il n'existe aucun moyen de les différencier de façon nette, si ce n'est bien évidemment le contexte de découverte. Pour éviter toute sur-interprétation quand à une éventuelle fréquentation militaire, ces appliques privées de tout contexte seront systématiquement interprétées comme élément de harnachement (sur ces considérations, voir Aurrecoechea, 1996)." Labaune, 2000, pp. 130-136, p. 132 ; "Applique en forme de pelta, décor ajouré en forme de croissants, deux plots de fixation. Les différentes variantes appliques en forme de pelta semblent avoir toutes coexistées dès la seconde moitié du II° siècle et il ne semble pas qu'il y ai d'évolution typochronologique. Les exemplaires les plus tardifs sont retrouvés dans des contextes de la seconde moitié du IV° siècle. Notons d'ailleurs qu'une concentration du type Aurrecoechea I2a dans la région Aisne-Marne entre 350 et 400 a été mise en évidence par Böhme. D'après les découvertes en contexte funéraires, il semblerait que les appliques en forme de pelta de petite taille ont autant été utilisées pour parer les harnais des chevaux que pour orner les ceinturons. Pour ne donner qu'un exemple, nous citerons la tombe n°1 du cimetière de Fuentespreadas (Zamora) où l'on retrouve un homme muni d'une ceinture et d'un baudrier décorés de multiples peltae identiques à celle que l'on retrouve en association avec des chars ou des sépultures de chevaux (Aurrecoechea, 1996, pp. 103-104, fig. 13) [...] Il est frappant de constater pour ce type d'applique, sa resemblance avec certaines phalères des II°-III° siècles de notre ère (Boube-Piccot, 1980, fig. 506)" Labaune, 2000, pp. 130-136, p. 134, n° 41, pl. 97
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Découverte/collecte/récolte
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France ; Bourgogne ; Saône et Loire ; Autun (lieu de découverte) ; (1899, date de découverte)
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Précision découverte/collecte
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Jardin Poizeau, Faubourd d'Arroux, BULLIOT Jacques-Gabriel (inventeur) ; 1880 (invention du site)
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Matériaux/techniques
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bronze, moulage
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Description
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Applique fait d'une plaque de bronze moulé et martelé, à patine sombre, en forme de pelta ou as de pique bien arrondie et 2 pointes se terminant en volutes, le pied est cassé/manquant, avec 1 rivet à l'arrière. ; Applique en forme de croissant avec un bouton d'attache. Larg. 0,03 Trouvée au jardin Poizeau, prés la Caserne, 1899 ; "[...] Elles épousent des formes diverses : [...] (f), (g) et (h) sont des pelta plus ou moins simplifiées (cf. Boucher, 1971, pp. 212-213, n° 872, pp. 214-215; Sautot, 1977, n° 9-11, p. 297, pl. XXVIII; Boube-Piccot, 1980, n° 231, pp. 169-170, n° 456-458, p. 253-271, n° 589-591, pp. 335-336; Boucher, 1983, n° 135-136, p. 141)" Autun, Augustodunum, 1987, pp. 227-232, p. 228-229, n°450 (f)
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Dimensions
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Longueur en cm 3.15 ; Largeur en cm 2.10 ; Epaisseur en cm 0.75
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Inscriptions
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inscription ; numéro
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Précision inscriptions
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inscription, au dos : IA5 ; étiquette manuscrite : 111
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Lieu de conservation
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Autun ; musée Rolin
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Statut juridique
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propriété de la commune ; mode d'acquisition inconnu ; Autun ; musée Rolin
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Date acquisition
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1954 entrée matérielle
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Numéro d'inventaire
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B 111 ; IA5 (N° d'étude)
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Exposition
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Autun Augustodunum - Capitale des Eduens, musée Rolin - Hôtel de Ville - Autun, 16 mars- 27 octobre 1985 (cat. 450 (f))
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Bibliographie
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Inventaire B. Archéo, fiches inventaire, Bulliot Autun Augustodunum - Capitale des Eduens, musée Rolin - Hôtel de Ville - Autun, 16 mars- 27 octobre 1985 (pp. 227-232, p. 228-229, n°450 (f)) Boucher, Vienne, Bronzes antiques, Inventaire des collections publiques françcaises, n°17, Paris, 1971 (pp. 212-213, n° 872, pp. 214-215) Sautot, Une collection d'objet de bronze provenant des Bolards (Côte-d'Or), R.A.E., 28, fasc. 3-4, p. 285-349 (n° 9-11, p. 297, pl. XXVIII) Boube-Piccot, Les Bronzes antiques du Maroc, II, Le mobilier, Rabat, 1975 (n° 231, pp. 169-170, n° 456-458, p. 253-271, n° 589-591, pp. 335-336) Boucher, Les bronzes figurés antiques, Musée Denon, Chalon-sur-Saone, 1983 (n° 135-136, p. 141) Labaune, Le mobilier métallique gallo-romain d'Autun-Augustodunum, Bilan et perspectives à partir des collections anciennes conservées au musée Rolin à Autun, Mémoire de DEA, Université de Bourgogne, 2000 (pp. 130-136)
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Copyright notice
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© Autun, musée Rolin, © Service des musées de France, 2015
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Crédits photographiques
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© Claudine Massard
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Renseignements sur le musée
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01610009097
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