Domaine
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archéologie ; étrusque ; vie domestique
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Dénomination
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candélabre
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Lieu création / utilisation
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Italie (lieu d'exécution)
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Période création/exécution
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2e quart 5e siècle av JC
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Genèse
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oeuvre en rapport
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Historique
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Ce type de candélabre est une production typiquement étrusque. Il en existe dès le début du Vème siècle avant J.-C., souvent produits dans les ateliers de Chiusi. Celui de Chantilly, privé de la figurine qui en constituait le décor principal et d'une partie de ses moulures, doit être daté prudemment. Il est toutefois possible de le comparer avec l'exemplaire n° 12410 du Museo Gregoriano, au Vatican : s'y retrouvent les pieds à sabots, sur des bases rectangulaires, de même que la simplicité du motif intercalaire entre les pieds et la sobriété des moulures. A. Testa a établi une typologie précise à partir de la collection de ce musée. Le n° 12410 du Vatican, et donc le porte-chandelle du musée Condé, entrent dans le type B, daté des années 475-450 avant J.-C. Le musée Condé conserve en outre une figurine ayant décoré un autre candélabre étrusque (OA 1194)
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Découverte/collecte/récolte
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Italie ; Herculanum (?, lieu de découverte)
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Précision découverte/collecte
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provenance alléguée dans " provenance des antiques ", arch. du Musée Condé, NA 40/2
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Matériaux/techniques
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bronze
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Description
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Le candélabre, appelé aussi porte-chandelles, repose sur trois pieds terminés par des sabots. La soudure visible sous chacun d'eux confirme l'existence des bases circulaires, ou rectangulaires, qui les soutiennent traditionnellement. Trois petites coquilles décorent la jonction des pieds. Une moulure incisée d'oves et de fers de lance, surmontée d'une seconde, plus petite, décorée d'un rang de perles, garnissent toutes deux la base du fût. Celui-ci est gainé dans sa partie inférieure d'un motif de plumes ou d'écailles, terminé par un rang de perles. Il est ensuite cannelé sur toute la hauteur. La surface de sommet est arasée, là où une série de moulures devaient répondrent à celle de la base du fût. Le porte-chandelles à quatre branches, terminées par des fleurons a été fondu séparément. Au centre des branches, une base moulurée est soudée. Sa surface conserve une trace d'arrachement : la figurine qui décorait l'objet a disparu
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Dimensions
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H. 84
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Utilisation/destination
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éclairage
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Etat de conservation
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les bases circulaires sur lesquelles reposaient les pieds, les moulures qui décoraient le sommet du fût et un des quatre porte-chandelles manquent
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Lieu de conservation
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Chantilly ; musée Condé
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Statut juridique
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propriété privée personne morale ; donation sous réserve d'usufruit ; Chantilly ; musée Condé ; interdiction de prêt ou de dépôt
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Date acquisition
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1886 date d'acquisition ; 1897 entrée matérielle
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Anciennes appartenances
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don de la princesse de Salerne, 1851 ; Henri d'Orléans duc d'Aumale
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Numéro d'inventaire
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OA 1880
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Exposition
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De l'Egypte à Pompéi : le cabinet d'antiques du duc d'Aumale, Chantilly, musée Condé, 5 juin - 9 septembre 2002
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Bibliographie
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Macon, 1907, p. 12, n°4 ; Comparaison :Testa, 1989,p. 31-33, n° 7 ; Adam, 1984, p. 50-62 ; Boucher, 1970, p. 122-1213, n° 127, 128 ; Ludovic Laugier, De l'Egypte à Pompéi : le cabinet d'antiques du duc d'Aumale, Ed. Somogy - musée Condé, 2002, p. 64
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Copyright notice
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© Chantilly, musée Condé, © Direction des musées de France, 2003
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Crédits photographiques
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© Ojéda R G ; © Réunion des musées nationaux - utilisation soumise à autorisation
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Demande de photographie et/ou de conditions d'utilisation
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Renseignements sur le musée
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Contact musée
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M5052000076
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