Précision utilisation/destination
|
A rapprocher d'une autre porte de lit-clos, similaire en de nombreux points (R.2002.49.). Même provenance (?). ; C'est du logement communautaire, mêlant, dans une salle unique, parents, grands-parents, enfants, valets et servantes, que le lit-clos (gwele kloz) tire sans doute son origine : il procurait une intimité tout en protégeant du froid. Il domina en Basse-Bretagne à partir du XVIIIe siècle, mais les logis les plus misérables ne connaissaient encore, au début du siècle suivant, que la très modeste "couchette de clisses"de vannerie. Chez les paysans aisés, le lit-clos était souvent réservé au maître de maison, les autres membres de la maisonnée se contentant de châlits, coffres ouverts pourvus d'un ballot de paille. Les plus ancien lits-clos du Finistère sont des lits "carosses", à trois ou quatre côtés ouverts, ou des lits d'angle, présents en Léon au XVIIe siècle. Leur succédèrent les lits à encastrer, ouverts et ornés seulement en façade, incorporés dans l'alignement des meubles de la salle commune. Un lit échappait à cette disposition, placé face à la table et accolé d'un coffre qui servait de banc. Le décor du lit contribuait souvent à la protection religieuse du foyer, à travers son décor sculpté, sur lequel le monogramme du Christ est fréquent (I. H. S. , Iesus Hominum Salvator), par l'intermédiaire d'un béniitier de faïence accroché à la façade, ou au moyen d'une figurine de Vierge placée dans une niche au centre de la corniche
|
Précision sujet représenté
|
Au-dessus de la lettre H du monogramme christique, une croix, et au-dessous, un coeur. Sous le monogramme, panneau quadrillé de losanges
|