Réponse n° 142
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Domaine
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céramique ; vie domestique ; Asie orientale
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Dénomination
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théière
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Lieu création / utilisation
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Asie, Chine, Jiangsu, Yixing (lieu d'exécution) ; Asie, Chine, Jiangsu (lieu d'exécution) ; Asie, Chine (lieu d'exécution)
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Période création/exécution
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1ère moitié 19e siècle
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Epoque/style/mouvement
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époque Qing (1644 - 1912)
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Genèse
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objet en rapport
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Historique
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Nord de Shangai, dans le Yixing ; voir aussi : théière (896.1.952), théière (896.1.952), théière (896.1.949), théière (896.1.949), théière (896.1.951), théière (896.1.951), théière (896.1.950), théière (896.1.950)
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Matériaux/techniques
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grès (céramique), moulé
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Description
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De forme polylobée, cette théière est en grès brun rouge de Yixing. Son bec est de petite taille et légèrement courbé et son anse, un peu épaisse et arrondie, offre une bonne prise en main. Le couvercle est plus curieux puisqu'il est polylobé, pour s'accorder avec la panse, et plat pour recevoir une prise en forme de chimère. Il est aussi perforé pour laisser s'échapper la vapeur et porte une empreinte de feuille, à l'intérieur, qui renvoie sans doute à l'atelier dans lequel cette pièce fut conçue. Cette petite marque offre un intérêt tout particulier. Dès le XVIe siècle, les fours du village de Yixing, dans le Jiangsu, devinrent célèbres pour leur fabrication de théières en grès brun rouge, appelé zisha, une terre glaise locale fortement colorée allant du brun crème au brun foncé en passant par le rouge. Sa haute teneur en sable et sa souplesse permettaient de réaliser des pièces moulées aux formes très variées. Si les décors sont assez rares on trouve parfois sur ces théières quelques incisions de poèmes tantôt dorés, tantôt incrustés. En général, les pièces de Yixing n'étaient pas recouvertes d'une glaçure mais elles se lustraient légèrement sous l'action de la cuisson. Dès les XVIIe et XVIIIe siècles, les théières de Yixing arrivèrent en Europe, avec les cargaisons de thé, où elles furent appelées boccaro de part leurs similitudes avec les pièces de poteries mexicaines, les buccaro, de même couleur et importées par les Portugais dès le XVe siècle. Leur succès se trouve à la fois dans leur valeur décorative et dans leur adaptation parfaite pour la préparation du thé : leurs parois, légèrement poreuses, s'imprègnent du thé avec le temps renforçant ainsi la saveur du breuvage, leur petite taille permet de garder le thé chaud, de prolonger l'infusion et de réduire le gaspillage de bonnes feuilles
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Dimensions
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Hauteur en cm 10 ; Longueur en cm 18.7 ; Largeur en cm 12.7 ; Largeur en cm couvercle: 7.5 ; Longueur en cm couvercle: 7.4 ; Hauteur en cm couvercle: 3.2
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Inscriptions
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marque
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Précision inscriptions
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marque, A l'intérieur du couvercle : Marque symbolique gravée : feuille d'armoise, de génépi ou d'achillée utilisée en médecine traditionnelle, c'est une plante aromatique
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Utilisation/destination
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vaisselle ; consommation des boissons
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Etat de conservation
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En 2012 : Bon état
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Lieu de conservation
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Nantes ; musée départemental Dobrée
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Musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
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Statut juridique
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propriété du département ; legs ; Loire-Atlantique ; musée départemental Dobrée
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Date acquisition
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1896
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Anciennes appartenances
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Dobrée Thomas II
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Numéro d'inventaire
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896.1.953
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Commentaires
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896.1.953.2 : couvercle ; Les théières façonnées dans les grès pourpres de Yixing se sont acquis une grande réputation parmi les lettrés dès le début du XVIe siècle. De petite taille et sans couverte, ces théières ont des parois légèrement poreuses qui s'imprègnent de thé avec le temps, renforçant ainsi la saveur du breuvage. Le grès "pourpre" de Yixing est appelé en Europe "terre de Boccaro" de "buccaro", poterie mexicaine de couleur similaire, importée au siècle précédent par les Portugais. Au début du XIXe, les théières étaient le plus souvent fabriquées en terre recouverte de tutenag, un alliage pulvérisé de cuivre, zinc et fer dont la malléabilité permettait son utilisation pour les formes gracieuses de la vaisselle de table et des boîtes. Les théières étaient ornées de devises gravées en creux. D'autres étaient fabriquées en grès dur, aux tons bruns variés qui, sous l'action de la cuisson, prenaient un lustre. Elles furent largement exportées vers l'Europe en même temps que les thés
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Bibliographie
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"Voyage à la Chine" 1817-1827 Collection Th. Dobrée, Marie Richard, Nantes, 1988 (pp. 55 et 58) Calogue général des collections du Musée Th. Dobrée. par P. de Lisle du Dreneuc, conservateur, Mr l'Abbé Durville et M.P. Soullard, 1906. Nantes, imprimerie moderne. (p. 79, n° 510) du Musée Georges-Labit, Violette Fris-Larrouy, Musée Georges-Labit de Toulouse, 15 avril-18 octobre 1999. (pp. 134-136) "famille verte" et "famille rose", 1644-1912, Paris, Fribourg, 1986 (pp. 250 à 258) A'ombre des pins, chefs d'oeuvre d'art chinois du musée de Shanghai, Musées d'Art et d'Histoire de Genève, 2004 (p. 226, n° 123) Musée des Beaux-Arts de Brest, 27 mai-3 octobre 2004 (p. 51)on n
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Rédacteur
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Gallard Claire ; Bagrin Sylvie
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Copyright notice
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© Nantes, musée départemental Dobrée, © Service des musées de France, 2012
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Crédits photographiques
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© Chantal Hémon
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demande de photographie et/ou de conditions d'utilisation
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Renseignements sur le musée
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Contact musée
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07450040339
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