Précision auteur/exécutant
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BARBEDIENNE : Industriel français principalement connu pour sa fonderie de bronze de reproduction. Il s'associe en 1838 avec le mécanicien Achille Collas (1795-1859), qui venait d'inventer un procédé de reproduction en bronze et à plus petite échelle, d'objets d'arts. En 1839, Barbedienne fonda la maison où il fit reproduire en bronze la plupart des statues des musées d'Europe réduites pour pouvoir orner les intérieurs modernes. Son idée était de démocratiser l'art, en rendant accessible de fidèles reproductions de chefs d'oeuvre. Les thèmatiques privilégiées sont l'antique et les allégories. Il appliqua ses procédés aux travaux des sculpteurs de son époque (Barye, Fremiet, Mène, etc.) et créa de très nombreux modèles de bronze d'ameublement, des émaux, cloisonnés, hauts et bas-reliefs en bois etc. Par les contrats d'édition qu'il leur proposait, il contribua à leur succès par la diffusion de leurs ouvres. C'est son neveu et successeur, Gustave Leblanc-Barbedienne, qui développa la fonderie en se spécialisant dans les bronzes monumentaux. En France, beaucoup de monuments aux morts sont signés Leblanc-Barbedienne. SEVIN : ?, 1821 ; ?, 1888
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Historique
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Mentionné seulement dans l'état dressé par les exécuteurs testamentaires du duc en 1897, ce guéridon serait donc entré tardivement dans les collections de Chantilly. Malgré son caractère sinisant il ne fit pas partie des meubles de ce style réunis par le duc d'Aumale dans la salle Bourbon de la maison de Sylvie. C'est dans la grande singerie qu'il figure en 1897. L'inventaire de 1891 ne le mentionnant pas, il serait donc entré après cette date.
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