Commentaires
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Le temps lui semble long. Ce lieu n'est pas seulement rempli de malades mais il l'est aussi de oisifs. Il pleut sans arrêt : Si ces eaux sont salutaires pour guérir les rhumes obstinés, aucun lieu n'est plus propre à en donner. Les Pyrénées ne l'inspirent pas. (V. de Chillaz, Musée du Louvre, Département des arts graphiques, Musée d'Orsay, inventaire général des autographes, Paris, RMN, 1997, Aut. 763, p. 124-125.) Souffrant d'une affection chronique de la gorge, Delacroix passe le mois d'août 1845 aux Eaux-Bonnes, station thermale des Pyrenées. Les lettres qu'il écrit à Gaultron, expriment un mécontentement général : il s'ennuie, la société de malades et d'oisifs le rebute, il est sans arrêt interrompu lorsqu'il travaille, même la beauté des sites qui l'enthousiasme au premier abord, finit par le décourager. C'est aux Eaux-Bonnes qu'il fit la connaissance d'Adolphe Moreau père. Ce dernier avait contribué au développement de la station en publiant un guide à l'usage des touristes. (Paris, 1991) Lettre présentée dans les ouvrages suivants : Joubin, 1936, II, pp. 227-228 - Ganeval et Lamicq, 1975, pp. 41-42, repr Etienne Moreau-Nélaton ; legs en 1927.
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Exposition
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De Corot aux Impressionnistes. Donations Moreau-Nélaton, Paris, Galeries nationales du Grand Palais, 1991, n° 397 - Delacroix, dessins, Paris, musée du Louvre, Cabinet des dessins, 1963, n° 110.
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