Description
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Pierre noire, lavis gris, sanguine. Trait d'encadrement à la pierre noire. Collé en plein. Inscription, sur le montage, en bas à gauche, à la plume et encre brune :Nicolas Poussin (barré) et au verso à la plume et encre brune :Bas Relief au Crayon noir Lavé d'encre de La Chine
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Précision sujet représenté
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Marino Giambattista ; Budapest, oeuvre en rapport ; Budapest, Szépmüveszeti Mùzeum, oeuvre en rapport ; Windsor, Windsor Castle, oeuvre en rapport ; Munich, Staatliche Graphische Sammlung, oeuvre en rapport ; Cambridge, oeuvre en rapport ; Besançon, oeuvre en rapport ; oeuvre en rapport ; femme ; putto ; Amour ; Autel
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Commentaires
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W. Vitzthum ayant attribué à Poussin un Sujet Bachique, conservé à Budapest au Szépmüveszeti Mùzeum (Inv. 2880 ; Vitzthum, 1962, p. 265, repr.) et qu'il rapprochait des dessins pour Marino conservés à Windsor (Catalogue raisonné, III, n° 154 à 164, pl. 130 à 135), Blunt proposa à son tour de voir dans une Scène d'incarnation, conservée à Munich, Staatliche Graphische Sammlung (Inv. 3161, Catalogue raisonné, V, n° 447, pl. 316), une oeuvre de Poussin, peut-être aussi ceux de Budapest et de Munich (seuls exposés) et ceux de Cambridge et de Besançon et celui du Louvre, dans le catalogue de l'exposition de Fort Worth, en 1988 ; il les présenta comme des dessins originaux de Poussin, les datant des années 1622-1623. Si le dessin de Cambridge reprend bien un motif dessiné par Poussin de Munich, et s'il est en effet tentant de rapprocher les dessins de Cambridge, de Besançon et celui du Louvre par leur sujet et leur facture, il semble impossible de reconnaître la main de Poussin dans ces trois dessins qui étaient peut-être destinés à un même décor. Leur caractère le plus évident est l'influence du néo-atticisme qui se développa à Paris, après 1640, après le séjour de Poussin et le succès que son oeuvre y rencontra auprès des amateurs. (J.-F. Méjanès, Musée du Louvre, Cabinet des dessins - Inventaire Général des dessins français, Lettre P, Paris, 1997, R.M.N., n° 1960, p. 518) Ch.-P. Saint-Morys ; saisie des Emigrés, en 1793, remise au Museum en 1796-1797 (L. 1886).
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