Précision auteur/exécutant
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CABUZEL : Bray-sur-Somme, 24/04/1836 - Paris, 1909 ; Déjà sur les bancs de l'école primaire, Auguste CABUZEL faisait montre d'une grande aptitude au dessin. Mais à 14 ans, contraint de suivre la carrière paternelle, il devient apprenti chez un menuisier. Devant son peu d'intérêt pour la menuiserie, et grâce à ses talents de dessinateur, on le place ensuite chez un géomètre. Il occupe alors ses loisirs par des essais en sculpture sur bois et en pierre. Puis il a la chance de pouvoir parfaire pendant quelques années ses connaissances en géométrie et en dessin professionnel auprès de l'administration des Ponts-et-Chaussée de Péronne. Il y touche un premier et maigre salaire qui lui permet tout de même de se payer des cours de dessin auprès du peintre péronnais Edmond Dufour. Mais Cabuzel ne rêve que de Paris, incontournable capitale des Arts à ses yeux. Il a enfin l'occasion de la découvrir en 1856. Il y rencontre le peintre Horace Vernet qui le prend sous sa protection et le fait entrer à l'Ecole des Beaux Arts, où il remporte une première médaille deux ans plus tard. Il entre ensuite dans l'atelier de Léon Cogniet jusque 1860, puis dans celui de Pils jusque 1865. Malgré tout ses toiles ne remportent que de modestes succès. Suite à un concours réussi, il est recruté par la Ville de Paris comme professeur de dessin. Après 1872, il entre dans l'atelier de Toulmouche comme collaborateur, tout en continuant d'enseigner le dessin à de jeunes artistes. Ses talents reconnus de professeur de dessin lui permettent de publier en 1878 un Cours de perspective linéaire, ainsi que différents cours sur la géométrie appliquée au dessin. Peintre de paysage, de portraits et de genre, on cite parmi ses oeuvres : La Vasque, Les bords du Nil, Les dernières fleurs, Indécision, La dévideuse. Le Musée Alfred Danicourt possède de lui son Autoportrait au fusain et Sous-bois. Son fils, Auguste Maurice dit Manuel CABUZEL exposera paysages et fusains au Salon des Artistes Français entre 1911 et 1939. Le Musée Alfred Danicourt possède de lui Chênes à l'automne.
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