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Réponse n° 24
Domaine

archéologie ; céramique ; italique ; âge du fer

Dénomination

urne cinéraire

Appellation

Urne cinéraire villanovienne

Lieu création / utilisation

Italie (lieu de création)

Période création/exécution

8e siècle av JC

Epoque/style/mouvement

villanovien

Historique

la culture de Villanova est issue de la région de Bologne ; elle se diffuse à l'ensemble de la péninsule italienne entre la fin de l'âge du bronze et le début de l'âge du fer ; en ce qui concerne les pratiques funéraires, les défunts sont incinérés et leurs cendres sont placées dans des urnes déposées dans un coffret en dalles de pierre ou dans de petits puits ; les urnes biconiques étaient modelées à la main dans une argile brune grossière, l'impasto, et décorées de motifs géométriques incisés ; ces urnes étaient généralement couvertes d'une écuelle ou d'un casque.
Cette urne funéraire à anse unique est ornée de motifs géométriques imprimés et incisés au peigne qui se déploient sur une grande partie de sa panse. Acquise en Italie par Pierre Adrien Pâris (1745-1819), elle constitue une des pièces majeure du cabinet d'antiques qu'il lègue à la ville en 1819. Elle témoigne des pratiques funéraire de la culture de Villanova qui s'épanouit en Etrurie au VIIIème siècle avant notre ère c'est-à-dire au premier Âge du Fer. L'incinération est alors le rite funéraire le plus répandu. Les cendres du défunt sont versées dans une urne de forme biconique, comme celle de Besançon, ou en forme de cabane, récréant ainsi son cadre domestique. L'urne cinéraire est ensuite recouverte d'une écuelle renversée ou bien d'un casque en terre cuite ou en bronze en fonction du genre du défunt. Rien ne permet de savoir comment était fermée l'urne biconique de Besançon. Avant l'arrivée des vases grecs, l'Etrurie produit une céramique brune incisés que l'on nomme Impasto. La pâte, dont l'argile très chamottée rend le façonnage difficile et la cuisson délicate, est modelée à la main. On obtient ainsi des vases aux formes simples et parois très épaisses. Au cours du VIIème siècle avant notre ère, cette technique s'améliore et permet d'obtenir des vases aux qualités techniques et esthétiques qui annoncent la naissance d'une production céramique originale, le bucchero nero, dont la couleur et la brillance imitent la vaisselle de métal.

Matériaux/techniques

terre cuite (impasto) ; incisé

Dimensions

H. 40 ; D. 26,5 ; D. 10 (pied) ; D. 20,5 (embouchure)

Précision sujet représenté

" large bande circulaire avec le motif du "chien courant" stylisé (ce motif en forme de manivelle avec ses deux coudes à angle droit est formé d'un double trait encadrant des hachures en "feuille de fougère") ; ce décor central est encadré en haut et en bas d'une bande avec hachures diagonales entre deux traits, puis d'une rangée de cercles espacés décorés de hachures en triangle,, d'une bande avec hachures en "feuille de fougère" entre deux traits, et enfin d'un groupe de quatre traits circulaires ; en plus, sous les quatre traits circulaires du bas, un motif en dents de scie, avec des rangées de cinq à sept stries verticales, le tout traité en forme de vibrillons ; tout à fait à la base du tronc du cône supérieur, à l'attache de l'épaule, rangée de cercles, décorés de hachures, interrompue au-dessus de l'anse ; chaque extrémité de la rangée est limitée par une haste verticale de forme géométrique, coudée à angle droit, dont deux extrémités se terminent par un X, trois points estampés posés en triangle ; les hastes sont formées d'un trait, encadrant des hachures diagonales changeant de sens chaque segment ; sur l'épaule, rangée de petits traits verticaux vribrillonnés ; sur le tronc du cône inférieur, cinq motifs décoratifs carrés largement espacés les uns des autres ; chaque carré est composé de la manière suivante : à l'extérieur quatre carrés concentriques, puis une large bande lisse, puis trois carrés concentriques, encadrant une croix dont les extrémités se terminent, dans chaque canton, en labyrinthe symétrique, coudé à angle droit ; cette croix est faite de hachures diagonales changeant de direction à chaque segment ; dans chaque angle entre les trois carrés internes et les quatre carrés externes, les diagonales formées de six à huit points en ligne et se terminant par trois points placés en triangle ; le bas de la panse est lisse " G. de Loye, Catalogue de la céramique grecque et étrusque du Musée de Besançon (Thèse pour l'école du Louvre)

Etat de conservation

Bon ; non ; 13/12/2011

Lieu de conservation

Besançon ; musée des beaux-arts et d'archéologie

Musée de France
au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002

Statut juridique

propriété de la commune ; legs ; changement d'affectation ; Besançon ; musée des beaux-arts et d'archéologie

Date acquisition

1819

Anciennes appartenances

Collection Pierre-Adrien Pâris

Numéro d'inventaire

D.863.3.101 ; 819.1.111 ; Weiss 223

Bibliographie

Besançon, Catalogue de la bibliothèque de M. Pâris, suivi de la description de son cabinet, 1921 ; LOYE Georges de, Catalogue de la céramique grecque et étrusque du Musée de Besançon, Paris, Ecole du Louvre, 1947 ; Le monde étrusque, Marseille (Musée Borély), Marseille, 1977-1978

Rédacteur

MUCCIARELLI Lisa ; DAUCE Noémi

Copyright notice

Besançon, musée des beaux-arts et d'archéologie, © Service des Musées de France, 2013

Crédits photographiques

© DOUSSON Jean-Louis

 

Renseignements sur le musée

 

M1173022027

Notices :  

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Requête :   ((villanovien) :EPOQ )
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