Réponse n° 18
|
|
|
Domaine
|
archéologie ; gallo-romain ; croyances - coutumes
|
Dénomination
|
monument funéraire ; bloc
|
Titre
|
Bloc funéraire de Quintus Secundis Quigo
|
Auteur/exécutant
|
anonyme (sculpteur)
|
Lieu création / utilisation
|
France, Bourgogne, Saône-et-Loire, Autun (lieu de création)
|
Période création/exécution
|
2e siècle
|
Epoque/style/mouvement
|
gallo-romain
|
Découverte/collecte/récolte
|
France ; Bourgogne ; Saône-et-Loire ; Autun ; (Jardin du Grand Séminaire, lieu de découverte) ; (1679, date de découverte)
|
Précision découverte/collecte
|
Enclos du Séminaire hors les murs en 1679; Recueilli par les Jésuites du Collège en 1679; Semble se trouver à l'Hôtel de Ville en 1745
|
Matériaux/techniques
|
calcaire, taillé
|
Description
|
Bloc funéraire en calcaire beige rose, orné d'un grand bouclier oblong gravé et ascia de chaque côté; avec inscription : D(iis) M(anibus) / Q(uinti) Secund(ii) / Quigonis, / ciuis Treueri / seuir(i) augus/talis in Aeduis / consistentis, / omnib(us) hono/rib(us) inter eos / functi. Quigo/ni(i) Secundus/ et Hibernalis, / liberti et he/red(es), patrono / optimo, sub as/cia dedicauer(unt)/ l(oco) d(ato) ex d(ecreto) o(rdinis). / [Vi]ui ou [Vi]ui[t] Aux dieux mânes de Quintus Secundius Quigo, citoyen de Trèves, sévir augustal, résidant chez les Eduens, revêtu chez eux de tous les honneurs; Quigonii Secundus et Quigonius Hibernalis, ses affranchis et ses héritiers, ont dédié (ce monument) sous l'ascia pour leur excellent patron. L'emplacement (de la tombe) a été accordé par décret de l'assemblée. Ils l'ont fait de leur vivant. OU Il est vivant (?) "Cette inscription, assez unique dans le "désert" épigraphique d'Autun, présente une carrière inhabituelle. En effet, Q. Secundius Quigo, d'origine étrangère, sévir augustal, a exercé tous les honneurs dans la cité des Eduens. On sait que le titre de sévir augustal avait été créé par Auguste pour permettre aux affranchis, exclus des charges municipales, de participer à la vie publique. Pourtant, Q. Secundius Quigo ne paraît pas être un affranchi. Cette inscription est une bonne illustration de l'accession des marchands enrichis aux charges publiques d'une cité gauloise. La seule aristocratie en effet ne pouvait plus, en ce 2e siècle , exercer seule des charges qui nécessitaient des dépenses considérables. Q. Secundius Quigo, dont le nom est d'origine trévire, est peut-être issu de ces familles de commerçants qui s'enrichirent rapidement après l'insurrection des Bataves. Il possédait deux affranchis qui, contrairement à l'habitude, prennent comme gentilice le cognonem de leur patron." Autun, Augustodunum, cat. 579
|
Dimensions
|
Hauteur en cm 124 ; Largeur en cm 65 ; Profondeur en cm 60
|
Inscriptions
|
inscription (latin) ; épitaphe
|
Précision inscriptions
|
gravure, sur la face : D M / Q SECVND / QVIGONIS / CIVIS . TREVERI / IIIIII VIR AVGVS/ TALIS IN AEDVIS / CONSISTENTIS / OMNIB . HONO / RIB . INTER EOS / FVNCTI . QVIGO / NI . SECVNDVS / ET HIBERNALIS / LIBERTI ET HE / RED PATRONO / OPTIMO SVB AS / CIA DEDICAVER / L . D . EX D . O . / ...VI... : D(iis) M(anibus) / Q(uinti) Secund(ii) / Quigonis, / ciuis Treueri / seuir(i) augus/talis in Aeduis / consistentis, / omnib(us) hono/rib(us) inter eos / functi. Quigo/ni(i) Secundus/ et Hibernalis, / liberti et he/red(es), patrono / optimo, sub as/cia dedicauer(unt)/ l(oco) d(ato) ex d(ecreto) o(rdinis). / [Vi]ui ou [Vi]ui[t] , traduction : Aux dieux mânes de Quintus Secundius Quigo, citoyen de Trèves, sévir augustal, résidant chez les Eduens, revêtu chez eux de tous les honneurs; Quigonii Secundus et Quigonius Hibernalis, ses affranchis et ses héritiers, ont dédié (ce monument) sous l'ascia pour leur excellent patron. L'emplacement (de la tombe) a été accordé par décret de l'assemblée. Ils l'ont fait de leur vivant. OU Il est vivant (?) ; inscription, au revers : 164
|
Lieu de conservation
|
Autun ; musée Rolin
|
|
Musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
|
Statut juridique
|
propriété de la commune ; don ; Autun ; musée Rolin
|
Date acquisition
|
1955 acquis ; 1954 entrée matérielle
|
Anciennes appartenances
|
Société Eduenne
|
Numéro d'inventaire
|
M.L. 164
|
Exposition
|
Autun Augustodunum - Capitale des Eduens, musée Rolin - Hôtel de Ville - Autun, 16 mars- 27 octobre 1985 (cat. 579)
|
Bibliographie
|
Yann Le Bohec, Inscriptions de la cité des Eduens. Inscriptions sur pierre. Inscriptiones latinae galliae lvgvdvnensis (ILGL). 2 AEDVI (L. Aed.), col.leccio Instrumenta 50, Universitat de Barcelona, Publicacions i Edicions, 2016 (cat. 185) Autun Augustodunum - Capitale des Eduens, musée Rolin - Hôtel de Ville - Autun, 16 mars- 27 octobre 1985 (cat. 579) Corpus, des Inscriptions et Lettres, Paris, (XIII, n° 2669) Thomas Edme, Histoire de l'antique cité d'Autun, Lyon, 1660 (réédition annotée par Devoucoux, Autun-Paris, 1846) (1846, p. 200, 242) Bulliot, Essai historique sur l'abbaye de Saint-Martin d'Autun, 2 vol., Autun, 1849 (p. 400-401) Mémoires de la Société Eduenne (A.S.E. 1862-1864, p. 142-143) Fontenay (Harold de), Epigraphie autunoise, 1883 (p. 484) Espérandieu, Recueil général des bas-reliefs, statues et bustes de la Gaule romaine (III, n° 1962, p. 113) Krier, Die Treverer ausserhalb ihrer Civitas, Trier, 1981 (p. 61-63) V. Brunet-Gaston, Pierre, technique et décor architectonique à Augustodunum. De la carrière au monument, 2006 (cat. 754)
|
Copyright notice
|
© Autun, musée Rolin, © Service des musées de France, 2017
|
Crédits photographiques
|
© Cliché Claudine Massard
|
|
Renseignements sur le musée
|
|
01610012237
|
|