Réponse n° 175
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Domaine
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peinture
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Titre
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Portrait d'un officier en justaucorps jaune
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Auteur/exécutant
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anonyme (peintre)
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Ecole
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France
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Période création/exécution
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2e quart 17e siècle
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Millésime création/exécution
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1645
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Historique
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Dominique Prévôt : C.E.D. Département moderne, Musée de l'Armée. Sabine Craft-Giepmans : Curator Portrait Iconography, RKD. R. Davray-Piekolek date ce portrait entre 1630 et 1650, en raison de la plaque de col en métal ouvragé (cf portrait d'Henri de Lorraine par F. Elle, 1631, musée de Reims) et son pourpoint en buffleterie jaune (communication écrite, mai 2011). ; Ce portrait a été étudié d'après photographie : L'attribution à Victor Boucquet est rejetée par J. Kosten et U. de Goede qui proposent une attribution à Philippe de Champaigne (communication écrite, 28 avril 2009). N. Sainte-Fare Garnot rappelle que la période est de peu antérieure à la Fronde et se demande si le portraituré ne fait pas partie d'une milice, d'une compagnie laïque. L'artiste doit être un français ou un hollandais actif en France (communication orale, février 2012). J.P. Cuzin observe que cet homme fait penser à un très beau portrait du musée des Beaux-Arts de Marseille, "L'homme en gris", daté 1634 (inv. 316), anciennement attribué à Champaigne et Le Sueur (communication écrite, 22 février 2012). Selon S. Craft-Giepmans (communication écrite, 22 mars 2012), ce portrait semble être de l'Ecole française, mais elle rejette l'attribution à Philippe de Champaigne. D'après D. Prévôt (communication écrite, 29 mars 2012), le port d'un colletin décoré au repoussé indique qu'il s'agit effectivement d'un officier. En revanche, il ne voit pas dans le costume d'élément permettant d'affirmer qu'il appartient à une unité de milice ou une compagnie laïque. Il pense que l'homme représenté est un cavalier. En effet, le justaucorps jaune en question dans le titre semble être un buffletin, vêtement de cuir épais protégeant des coups d'épées porté principalement par les cavaliers. D'autre part, vers 1640, les officiers d'infanterie portaient le plus souvent une armure légère composée d'un colletin, d'une cuirasse avec tassettes et d'une coiffure (un cabasset par exemple).
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Matériaux/techniques
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peinture à l'huile ; toile
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Dimensions
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Hauteur 0.595 ; Largeur 0.470
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Inscriptions
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annotation ; étiquette ; date
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Précision inscriptions
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annotation, face, en haut à droite : "AETATIS 38 - 1645" ; étiquette annotée, au revers, de la main de M. Magnin, à la plume et encre brune : "Ecole française milieu XVIIe s./ Portrait d'un officier." ; étiquette imprimée, Revers : (déchirée) : "Le Garde Meuble public/ BEDEL et Cie" annotée : "68[...]"
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Sujet représenté
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portrait (officier, cavalier, en buste, de trois-quarts, costume, col)
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Lieu de conservation
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Dijon ; musée national Magnin
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Musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
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Statut juridique
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propriété de l'Etat ; legs ; musée national Magnin
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Date acquisition
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1938
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Anciennes appartenances
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Magnin Maurice
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Numéro d'inventaire
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1938 E 138
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Exposition
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Etrange visage. Portraits et figures de la collection Magnin, Dijon, musée Magnin, 2012
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Bibliographie
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[M. Magnin], Catalogue - Peintures et dessins des écoles étrangères, sculptures, meubles et objets divers, (1938) m.s. (n° 138 (V. Boucquet)) P. Bautier, "Victor Boucquet et les portraitistes flamands "pseudo-espagnols" ", dans la Revue belge d'archéologie et d'histoire de l'art, XI, 1941, 4, p. 241-244 (p. 244 (V. Boucquet)) Etrange visage. Portraits et figures de la collection Magnin, Dijon, musée Magnin, 2012 (n° 106, p. 12 et 135, repr. p. 13 (Anonyme français, 1645))
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Copyright notice
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© Dijon, musée national Magnin, © Service des musées de France, 2017
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Crédits photographiques
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(C) RMN-Grand Palais (musée Magnin) / Michel Urtado - utilisation soumise à autorisation
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Renseignements sur le musée
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50110001597
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