Précision inscriptions
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inscription concernant la représentation, en haut : Dans les angles supérieurs, titulature abrégée : IC XP : Iesus Christos, traduction : Jésus Christ ; inscription concernant la représentation : Sur l'auréole, trois lettres : OWN, traduction : Celui qui est ; inscription, au dos
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Précision utilisation/destination
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Les lettres " OWN " inscrites sur l'auréole dorée du Christ signifient " Celui qui est " selon l'appellation que Dieu s'est donnée en apparaissant à Moïse dans le buisson ardent. Il porte la tunique pourpre, la Sainte Tunique, dont le revêtent les soldats romains. Saint Jean rappelle que les soldats romains, dans la nuit du Jeudi au Vendredi Saint, se moquèrent du Christ et de sa Royauté en le coiffant d'une couronne garnie d'épines. Il s'agit d'un des épisodes de la Passion du Christ, l'ensemble des souffrances et supplices qui ont précédé et accompagné sa mort. Juste avant de gravir avec la croix sur son dos le Calvaire, Jésus subit les brimades et les violences des soldats romains. À moitié évanoui, il s'était effondré alors sur une bordure en pierre. Les soldats romains se rient de lui, un Juif venant de la campagne prétendant être roi. Aussi ils lui jetèrent sur les épaules une robe longue et placèrent un bâton dans sa main pour servir de sceptre. Pour terminer leur déguisement, ils eurent besoin d'une couronne. Des branches flexibles couvertes de longues épines, généralement utilisées pour attacher par paquets le bois de chauffage, furent tressées afin de leur donner la forme d'une couronne, puis furent enfoncées dans son cuir chevelu. Selon la tradition, la Couronne a été pieusement conservée et vénérée. Néanmoins, d'après les différents témoignages, des épines ont été dispersées au cours des siècles par les dons effectués soit par les empereurs de Byzance, soit par les rois de France. On en compte environ 70, de même nature, qui s'en réclament originaires. D'abord, dans la basilique du Mont Sion à Jérusalem au cinquième siècle, les reliques de la Sainte Couronne sont transférées à Byzance au septième siècle dans la chapelle impériale. Après le sac de Constantinople en 1204, elles sont mises en gage auprès de banquiers vénitiens, puis rachetées en 1238 par Saint Louis, qui fait ériger la Sainte Chapelle pour les conserver. Elles font partie aujourd'hui du Trésor de la Cathédrale Notre-Dame
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