Domaine
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sculpture ; architecture ; mémoire de l'esclavage
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Dénomination
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plaque commémorative
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Titre
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La Liberté délivrant l’esclave de ses chaînes (titre factice)
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Auteur/exécutant
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SYAMOUR (dite), GAGNEUR Marguerite (née), GEGOUT-GAGNEUR Marguerite (sculpteur)
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Précision auteur/exécutant
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SYAMOUR : Jura, 1857 ; Paris, 1945 ; femme ; nationalité : Française
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Ecole
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française
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Lieu création / utilisation
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Amérique centrale, Antilles, Guadeloupe (lieu de création)
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Période création/exécution
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1er quart 20e siècle
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Millésime création/exécution
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1904
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Matériaux/techniques
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bronze (bas-relief, moulé)
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Dimensions
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H. 100 cm ; l. 61 cm
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Inscriptions
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signature de l'exécutant ; inscription
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Précision inscriptions
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SYAMOUR (en bas à droite) ; LIBERTE (en haut, au centre) ; DROITS DE L’HOMME (sur le livre tenu par la Liberté dans sa main droite)
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Utilisation/destination
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commémoration
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Précision utilisation/destination
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Cette plaque en bronze provient du monument dédié à Victor Schoelcher qui fut érigé en 1906 place de la Liberté à Basse-Terre où il se trouve toujours. Ce monument fut le premier en Guadeloupe à célébrer la mémoire de Victor Schoelcher. Constitué d’un socle orné d’une plaque et surmonté d’un buste en bronze, il est la réplique parfaite de celui qui fut inauguré en 1904 à Houilles (Yvelines), là où Schoelcher s’éteignit le 25 décembre 1893. Ces deux monuments furent édifiés à partir de la même souscription publique. Un document conservé aux Archives départementales de la Guadeloupe mentionne que la plaque en bronze dédiée au monument de Basse-Terre ne fut pas installée sur le monument mais qu’elle fut déposée au musée Schoelcher.
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Sujet représenté
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scène (allégorie ; liberté ; femme ; debout ; homme : Noir ; à genoux ; humanisme ; esclavage ; commémoration)
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Précision sujet représenté
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Ce bas-relief en bronze dû à l’artiste Marguerite Syamour-Gagneur (1857-1945) représente une allégorie de la Liberté délivrant un esclave de ses chaînes. La position de l’esclave, agenouillé et les mains dirigées vers le haut, n’est pas sans rappeler le célèbre motif créé au profit de la Société pour l’abolition de l’esclavage fondée à Londres en 1788 (voir la notice Am I not a man and a brother ?). La liberté, sous les traits rappelant ceux de la République, brise les chaînes de l’esclave et le relève à la hauteur des hommes libres. Cette plaque était destinée à orner le piédestal du monument dédié à Victor Schoelcher qui fut érigé en 1906 sur la place de la Liberté (actuel cour Nolivos), à Basse-Terre. La plaque ne fut jamais installée sur le monument mais déposée au musée Schoelcher.
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Lieu de conservation
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Pointe-à-Pitre ; musée Schoelcher
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Musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
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Statut juridique
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propriété du département ; changement d'affectation ; Conseil général de la Guadeloupe ; musée Schoelcher
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Date acquisition
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entre 1906 et 1914
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Numéro d'inventaire
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86.2.62
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Rédacteur
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Matthieu Dussauge
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Copyright notice
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© Pointe-à-Pitre ; musée Schoelcher, 2009, © Service des musées de France, 2017
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Crédits photographiques
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© Matthieu Dussauge
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Renseignements sur le musée
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M1061000475
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