Domaine
|
céramique
|
Dénomination
|
cassolette
|
Appellation
|
vase cassolette à monter
|
Auteur/exécutant
|
manufacture royale de Sèvres (manufacture)
|
Ecole
|
France ; Sèvres
|
Lieu création / utilisation
|
Ile-de-France ; Hauts-de-Seine ; Sèvres (lieu d'exécution)
|
Période création/exécution
|
4e quart 18e siècle
|
Genèse
|
oeuvre en rapport
|
Historique
|
Un très bel exemplaire, monté suivant le même principe, mais plus élaboré dans ses détails, est conservé dans la collection Wallace de Londres (XX-9). La collection royale d'Angleterre en conserve également
|
Matériaux/techniques
|
porcelaine tendre nouvelle ; bronze, doré ; marbre
|
Dimensions
|
H. 34, l. 32 ; porcelaine seule : H. 10, D. 23 (corps), D. 11.5 (couvercle)
|
Lieu de conservation
|
Chantilly ; musée Condé
|
Statut juridique
|
propriété privée personne morale ; interdiction de prêt et de dépôt ; donation sous réserve d'usufruit ; Chantilly ; Musée Condé
|
Date acquisition
|
1886 acquis ; 1897 entrée matérielle
|
Anciennes appartenances
|
coll. anonyme, Angleterre ; Henry , Orléans Henri d', Auamale duc d'
|
Numéro d'inventaire
|
OA 67
|
Commentaires
|
La forme en plâtre, enregistrée sous le nom de vase cassolette à monter, est apparue au XVIIIe siècle. Cette pièce pouvait être exécutée avec ou sans pied en porcelaine. Elle est ici réduite à sa plus simple expression et elle apparaît d'autant plus remarquable que le fond uni n'est rompu par aucun motif décoratif. Courbes et contre-courbes dessinent le profil du vase à couvercle uniformément bleu, en forme ronde et trapue modifiée par une importante monture en bronze. Le socle de marbre mouluré orné de rinceaux dorés, supporte le pied stabilisé par une couronne finement godronnée et qui s'élève en se rétrécissant rapidement. Il aboutit, sous un calice retombant, à une rosace qui maintient le vase et d'où partent les anses géminées. Les fines cannelures de celles-ci se prolongent par des feuilles d'Acanthe d'où jaillissent les volutes torsadées qui, après une ample courbe, s'enroulent sur elles-mêmes afin de venir s'appuyer sur le vase dans la partie légèrement concave au dessus du niveau le plus saillant. Le col supporte une galerie perforée qui s'élargit par une collerette de courts godrons soutenant le couvercle de porcelaine peu bombé, muni d'une lourde graine métallique ajustée sur une rosace. Dans les années 1780-1800, les montures de bronze étaient confiées à Pierre Philippe Thomire Achat à Henry (900 fr.), qui le tenait d'un anglais pour l'appartement du duc d'Aumale aux Tuileries, le 10 mars 1847 (Lettre d'Eugène Lami du 12 mars 1847). (Arch. M.C. Na 41 10)
|
Copyright notice
|
© direction des musées de France, © musée Condé, 1999
|
Crédits photographiques
|
© Lynda Frenois
|
|
Demande de photographie et/ou de conditions d'utilisation
|
|
Renseignements sur le musée
|
|
Contact musée
|
|
00000105426
|