Description
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Il s'agit d'une pendulette réveil Bayard équipée du mouvement B, avec porte-échappement comportant deux pierres aux vis d'axes. Le mouvement mécanique est logé dans un boîtier circulaire en laiton embouti doré de 5.7 cm de diamètre. Il est lui-même intégré à un boîtier rectangulaire étagé sur trois niveaux, recouvert de plaques de nacre ivoire pour les étages inférieur et supérieur, nacre marron clair pour l'étage intermédiaire. L'ensemble mesure de 9.9 cm de longueur. La lunette carrée est en laiton doré et mesure 6.5 cm de longueur. L'ensemble repose sur quatre pieds boules en plastique ivoire. Le cadran en métal doré est composé des chiffres arabes noirs stylisés et possède deux aiguilles noires, l'aiguille des heures est en forme de poire, l'aiguille des minutes en forme de lance. Une graduation au centre du cadran, indique les minutes. Les points des heures sont noirs. A la place du chiffre "6" se situe le cadran de réveil gradué composé des chiffres arabes noirs avec son aiguille nickelée en forme de lance. En haut au centre, figure l'estampille du lion passant, emblème de la maison Bayard. Depuis l'époque du fondateur Albert Villon, les platines des mouvements, les cadrans ou les boîtiers sont estampillés d'un petit lion passant
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Précision inscriptions
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estampille, En haut du cadran : Il s'agit d'une estampille représentant un petit lion passant. Depuis l'époque du fondateur Albert Villon, les platines des mouvements ou les boîtiers sont estampillés d'un petit lion passant. ; inscription, Sur le boîtier : : BREVETE S.G.D.G. Sans garantie du gouvernement. Le brevet d'invention est délivré sans examen préalable, aux risques et périls des demandeurs et sans garantie soit de la réalité, de la nouveauté ou du mérite de l'invention, soit de la fidélité ou de l'exactitude de la description. Art. 2. de la loi du 5 juillet 1844 modifiée. ; inscription, Sur le boîtier : SONNERIE REVEIL MOUVEMENT
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Commentaires
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Après la première guerre mondiale, la Société des Anciens Etablissements Duverdrey-Bloquel se spécialise dans la fabrication du réveille-matin. Cette mutation se fait avec Joseph Bloquel, qui conçoit le réveil Bijou dans les années 1920. Sa particularité tient au fait que son axe de balancier pivote sur deux rubis synthétiques. Ces derniers servent de palier en facilitant le roulement des engrenages. Ils ont un coefficient de frottement des pivots relativement faible, ce qui diminue l'usure du mécanisme. Dans les années 1930, le modèle connaît une évolution avec l'utilisation de la vis acier en remplacement des rubis synthétiques. Ces transformations semblent correspondre à l'apparition du " Bijou économique " proposée par Louis Guilbert, à son arrivée comme technicien chez Bayard (Société des Anciens Etablissements Duverdrey-Bloquel) à partir de 1925. Le Bijou économique est conçu pour supplanter le Bijou aux coûts de fabrication trop onéreux. (Source principale, CEPSNA, Les Réveils Bayard, plus d'un siècle de vie aliermontaise, Luneray, Bertout, 1999). Selon les sources à notre disposition, le bijou économique est référencé dans la grille des tarifs des années 1932, 1933, 1934 (Boîte archives N°17). Or, la date de fabrication ne peut être vérifiée en raison de l'absence dans nos collections de documents antérieurs à 1932. Différents modèles de réveil Bijou sont référencés : marque "Lion", rond, carré, rectangle, ovale, luxe, économique, fantaisie, plastic, pendulette, décagone. ; Réveil équipé du mouvement B, appelé "Bijou", avec porte-échappement comportant deux pierres aux vis d'axes. Après la première guerre mondiale, la Société des Anciens Etablissements Duverdrey-Bloquel se spécialise dans la fabrication du réveille-matin. Cette mutation se fait avec Joseph Bloquel, qui conçoit le réveil Bijou dans les années 1920. Sa particularité tient au fait que son axe de balancier pivote sur deux rubis synthétiques. Ces derniers servent de palier en facilitant le roulement des engrenages. Ils ont un coefficient de frottement des pivots relativement faible, ce qui diminue l'usure du mécanisme. Dans les années 1930, le modèle connaît une évolution avec l'utilisation de la vis acier en remplacement des rubis synthétiques. Ces transformations semblent correspondre à l'apparition du " Bijou économique " proposée par Louis Guilbert, à son arrivée comme technicien chez Bayard (Société des Anciens Etablissements Duverdrey-Bloquel) à partir de 1925. Le Bijou économique est conçu pour supplanter le Bijou aux coûts de fabrication trop onéreux. (Source principale, CEPSNA, Les Réveils Bayard, plus d'un siècle de vie aliermontaise, Luneray, Bertout, 1999). Selon les sources à notre disposition, le bijou économique est référencé dans la grille des tarifs des années 1932, 1933, 1934 (Boîte archives N°17). Or, la date de fabrication ne peut être vérifiée en raison de l'absence dans nos collections de documents antérieurs à 1932. Différents modèles de réveil Bijou sont référencés : marque "Lion", rond, carré, rectangle, ovale, luxe, économique, fantaisie, plastic, pendulette, décagone. ; Technique ; Sa particularité tient au fait que son axe de balancier pivote sur deux rubis synthétiques. Ces pierres servent de palier en facilitant le roulement des engrenages. Ils ont un coefficient de frottement des pivots relativement faible, ce qui diminue l'usure du mécanisme
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