métrologie - instruments de mesure ; ethnologie

pendule

pendule portique

Pendule à l'aigle d'Autriche

anonyme

4e quart 18e siècle

1785 vers

style Louis XVI

D'après le rapport du restaurateur M. Dezellus en 1989. Le mouvement: dit "Empire". La date de création de cette pendule se situe vers 1785. Ce type d'objet relève d'un style courant entre 1750 et 1790. Comme sous le règne de Louis XV, on voit sur le mouvement certaines décorations : - Les roues sont finement taillées et le montage en croix des bras est finement fini. - La petite platine c'est-à-dire la plaque supportant les roues, est biseauté à sa base, elle n'est donc pas entièrement circulaire. - La roue de compte de sonnerie est décorée . Cependant, on note la disparition des chiffres indiquant les nombres de coup à sonner. L'ensemble de la décoration est discret. Le croisage des bras de cette roue ressemble à une dentelle de laiton. - Les vis assemblent diverses pièces, telles que le ressort de cliquets se trouvant sous le cadran et le ressort de détente d'arrêt de sonnerie à l'arrière de la pendule, et par conséquent visibles, sont finement décorées et prennent la forme tulipe. - les ressorts sont toujours très puissants mais ils sont moins gros et moins forts que sous Louis XV - les aciers sont bleuis à la flamme La situation des timbres de sonnerie , à l'arrière du mouvement, constitue une innovation visant à diminuer l'encombrement. Auparavant, on trouvait des timbres de sonnerie sur le haut du mouvement. La suspension du balancier est à fil de soie. L'échappement à Ancre a demi recul, a été inventé en 1680 par William Clément à Londres. La boîte: dite pendule à Colonnes Empire de style Louis XVI. Les dorures à l'or sont exécutées au mercure

bronze (doré) ; émail, marbre (noir), marbre (blanc)

Pendule dite à l'aigle d'Autriche. Le cadran émaillé blanc est surmonté d'une pyramide en marbre veiné blanc et brun surmontée d'une boule en bronze doré se terminant par un pic. Ce pic selon M. Dezellus restaurateur serait en réalité une vis à filet sur laquelle on a vissé la sphère. Le socle de cette boule est relié par des chaînes au bec de deux aigles. Ceux-ci sont juchés de chaque côtés sur des boules en bronze au sommet de deux mâts en laiton doré, décorés par trois tiges en laiton entortillées et munies de chaînettes, une est reliée au cadran. Sur le cadran: deux séries de chiffres arabes pour les heures et les minutes et deux aiguilles constituées d'une enfilade de losanges. Au centre de la boîte, on trouve le cercle destiné à loger le mouvement de la pendule. Ce dernier est peu décoré, on trouve cependant une décoration sur la lunette arrière. La lunette de devant, munie d'un verre bombé est décorée d'une guirlande de chapelet et d'une petite frise sur l'extrémité. Le socle en marbre noir repose sur quatre pieds sphériques en laiton doré. Il est surmonté de marbre blanc sur lequel repose deux colonnes de marbre blanc constituant le socle des deux tiges en bronze. A la base inférieure des colonnes; un disque de chapelet caractéristique de l'époque Louis XVI

H. 56 ; L. 36 ; l. 13.5

inscription

Une série de chiffres arabes pour les heures et une pour les minutes allant de 5 en 5. Les minutes sont marquées d'un point (sur le cadran)

mesure du temps

ornementation (pyramide, chaîne, boule, colonne, spirale, aigle)

Evreux ; musée d'Art Histoire et Archéologie

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