vitrail ; héraldique

panneau de verrière

Chevalier avec armoiries

anonyme (auteur)

Suisse (lieu de création)

4e quart 16e siècle

1591

Ce vitrail est écartelé aux armes de la Hongrie et de la maison de Habsbourg. Il se blasonne: "écartelé : -aux (sous-entendu: quartiers) 1 et 4, de gueules à une croix patriarcale (ou : croix à double traverse) d'argent sur un mont de trois coupeaux de sinople (qui est de Hongrie) - aux 2 et 3, de gueules à une fasce d'argent" (qui est de Habsbourg) On sous-entend le terme "écu" avant l'adjectif "écartelé" lexique : de gueules = rouge, d'argent = blanc, de sinople = vert Les motifs sur le fond des écus n'ont pas de valeur héraldique, ce fut simplement une mode pour rehausser les surfaces unies, on dit que ces surfaces sont "moirées". Ecu soutenu à dextre par un lion d'or lampassé d'argent et à senestre par un lion d'or tenant une couronne. Le terme "lampassé" s'applique essentiellement aux lions et aux aigles, on dirait "langué" pour d'autres animaux. Les ornements extérieurs à l'écu sont beaucoup plus libres et variables que les éléments de l'écu, qui sont seuls identifiants. Dextre, c'est la gauche pour celui qui regarde l'écu, mais la droite pour le personnage qui par convention d'origine de l'héraldique est supposé se tenir derrière pour le présenter (et inversement pour senestre). Les armes du royaume de Hongrie existent en version plus complexe, associant le champ de gueules à croix patriarcale sur son mont, à un écu "fascé de huit pièces de gueules et d'argent", c'est à dire à un motif composé de surfaces horizontales alternées, quatre rouges et quatre blanches, le rouge en haut. (Communication écrite de Raymond Lévy 3, rue de la Station - 80300 ALBERT conseiller honoraire à la cour d'appel d'Amiens membre de la Société Française d'Héraldique et de Sigillographie, août 2016)

Vitrail polychrome rectangulaire

ornementation (armoiries, chevalier, masque, mascaron)

Vitrail présentant des armoiries avec un chevalier à gauche. Les motifs utilisés (masques, putti, éléments d'architecture classique...) sont empruntés au répertoire ornemental de la Renaissance. (Notice de Sandrine Balan, 2013)

Dijon ; musée des beaux-arts

Musée de France
au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier

propriété de la commune ; legs ; Dijon ; musée des beaux-arts

1916

Collection privée, Pichot-L'Amabilais Pierre-Jean-Baptiste-Henri ; Collection privée, Dard Marie-Henriette

D 1125 a ; 1245 (Inv. Dard après décès)

Inventaire de la collection Dard, 1916 (manuscrit) (n° 1125)

Creuzet Laurent ; Bardin Dominique

© Dijon, musée des beaux-arts, © Service des musées de France, 2017

© François Jay, musée des beaux-arts de Dijon

Renseignements sur le musée

01370011744