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Quatre carnets autographes de l'artiste sont conservés dans le fonds (1854-1871). Ce premier carnet est un journal intime. Il apporte des éléments importants pour comprendre l'artiste. Ce journal intime datant des débuts de la carrière artistique de Boudin, témoignage d'une période difficile de luttes et de misères de toutes sortes, morales, financières. Le 27 mai 1854, celui-ci note : Je me suis levé dans une atroce disposition toujours ce malaise qui me mine. Il faut pourtant revivre vais-je emprunter un louis à Vals?. Plus loin : La vie est rude je ne sortirais pas de la misère à moins d'imprévu... Il parle de ses expériences amoureuses et artistiques. C'est ce carnet qui comporte la fameuse notation (p. 63) : Nager en plein ciel - arriver aux tendresses du nuage suspendu, ces masses au fond bien loin dans la brume grise, faire éclater l'azur tendu, je sens tout cela venir, poindre dans mes intentions. Que de jouissance et que de tourment ! (3 décembre 1856) Carnet présenté dans les ouvrages suivants : Jean-Aubry, 1924, pp. 325-353 - Schmit, 1973, I, XXVIII - Manoeuvre, 1991, p. 23 - A. Sérullaz, V. de Chillaz, Souvenirs de voyages, Paris, Musée du Louvre, 1992, n° 127 Paris, Hôtel Drouot, 12 mai 1970, n°30 ; achat par le musée du Louvre.
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Exposition
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Souvenirs de voyage. Autographes et dessins français du XIXe siècle, Paris, musée du Louvre, Cabinet des dessins, 1992, n° 127.
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