Réponse n° 15159
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Domaine
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peinture ; Asie orientale
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Appellation
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gouache chinoise
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Titre
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Un ancien fort surnommé "Dutch Folly"
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Lieu création / utilisation
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Asie, Chine, Canton (lieu d'exécution)
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Période création/exécution
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1ère moitié 19e siècle
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Epoque/style/mouvement
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époque Qing (1644 - 1912)
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Historique
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Au début des années 1780, les Chinois utilisèrent du papier occidental pour la plupart de leurs peintures destinées au marché d'exportation. Les filigranes des papiers anglais ou américain (comme le filigrane " J. Whatman ") ont permis d'établir une datation assez précise des peintures. Le filigrane " J. Whatman " se retrouve sur plusieurs des gouaches conservées au musée Dobrée. La famille Whatman détenait l'une des plus prospères manufactures de papier au XVIIIe siècle en Angleterre. James Whatman l'Aîné avait des moulins pour la fabrication du papier dans le comté de Kent depuis 1733. Son fils, James Whatman le Jeune (1741-1798), développa la fabrique et devint l'un des principaux fournisseurs de papier en Angleterre et celui le plus couramment rencontré parmi ceux utilisés pour les peintures chinoises d'exportation. C'est à partir de 1794 que James Whatman le Jeune commença à dater ses moules, ce qui est très utile pour établir des datations. Le papier Whatman était spécialement adapté aux climats asiatiques : ce gage de qualité, ainsi que les bonnes relations que James Whatman entretenaient avec la East India Company, permit au papier d'être présent sur le marché de Canton depuis 1790 jusque dans les années 1820. William Balston, successeur de James Whatman, continua d'utiliser le filigrane " J. Whatman " avec les firmes Hollingston & Balston puis Balston tout seul après 1805. Ce papier anglais était le plus commun des papiers occidentaux utilisés par les artistes chinois. D'une part, pour ses qualités supérieures, et d'autre part, pour sa très grande quantité importée à Canton pour de multiples usages : registres, livres de comptes, lettres... Mais il n'était pas le seul acheté en Chine. En 1816, le marchand américain Benjamin Shreve apporta avec lui 90 rames de papier américain
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Matériaux/techniques
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papier anglais, gouache
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Dimensions
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Largeur avec marges en cm 48.2 ; Hauteur avec marges en cm 39.2 ; Largeur en cm 45 ; Hauteur en cm 35.7
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Inscriptions
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légende (anglais) ; inscription (chinois) ; annotation
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Précision inscriptions
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légende, En bas au centre : Dutch Folly ; inscription, Au verso : Inscription en caractères chinois en bas à droite, traduction : "Fort hollandais" ; annotation, Au verso : n° 6
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Précision sujet représenté
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Fort sur rivage au bord de la Rivière des Perles avec enceinte circulaire. A gauche, maisons et sampans amarrés. A droite, maisons sur la rive et petites montagnes à l'arrière plan. Une maison a un drapeau jaune. Nuages dans le ciel. La gouache a débordé du cadre. Les Européens furent toujours surpris par la présence de fortifications en terre crue revêtue de briques ou de pierres, donc peu résistantes, mais gardiennes symboliques des villes, des hauteurs ou des petites îles. "Nous apercevions de temps à autre, le long de la rivière, de petits fortins que vous eussiez pris pour des châteaux d'enfant ; il y avait bien quelques pièces de canon, et dans chaque embrasure étincelait la figure d'un tigre à bouche ouverte ; les murs n'avaient pas un pied d'épaisseur". (F. Renouard de Sainte-Croix, Le voyage commercial et politique aux Indes Orientales, aux Iles Philippines et à la Chine, 1810, III, p. 86). Ayant l'aspect de résidences de plaisance plutôt que celui de bâtiments de défense, ces fortins furent bientôt surnommés "folies" (folly-forts) par les Européens. Ils furent parfois utilisés comme entrepôts lorsque les Chinois les avaient abandonnés. Cet ancien fortin fut probablement investi par les Hollandais, dont la présence en Chine remontait à 1729
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Etat de conservation
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En 2012 : Etat moyen
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Lieu de conservation
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Nantes ; musée départemental Dobrée
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Musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
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Statut juridique
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propriété du département ; legs ; Loire-Atlantique ; musée départemental Dobrée
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Anciennes appartenances
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Collection privée, Dobrée Thomas (I), (Commandé par) ; Collection privée, Dobrée Thomas II
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Numéro d'inventaire
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2002.14.25 ; 544.5 (Ancien numéro)
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Commentaires
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Vente d'une collection de gouaches chinoises d'exportation à la Vente Internationale d'Art et d'Antiquités de Maastricht, 14-23 mars 2003, par Martyn Gregory, 34 Bury street, St. Jame's, London SW1Y 6AU, www.martyngregory.com (cf. dossier d'oeuvres)
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Exposition
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Les portes de la Chine, Lorient, 2004 Les portes de la Chine, Lorient, 2004
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Bibliographie
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Les ports de commerce aux 18e et 19e siècles Musée de la Compagnie des Indes (p. 78 ) "Voyage à la Chine" 1817-1827 Collection Th. Dobrée, Marie Richard, Nantes, 1988 (pp. 31, 35, n°16) in "the world of interiors", juin 1989, pp. 160 à 169 (pp. 160 à 169) Victoria and Albert Museum, Far Eastern Series, 1984 Calogue général des collections du Musée Th. Dobrée. par P. de Lisle du Dreneuc, conservateur, Mr l'Abbé Durville et M.P. Soullard, 1906. Nantes, imprimerie moderne. (p. 82) Cl Crossman, The decorative arts of China trade, Paintings, furnishings and exotic curiosities, 1991 Cl Crossman, The decorative arts of China trade, Paintings, furnishings and exotic curiosities, 1991 (ill° 25 p. 435)nanana
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Rédacteur
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Gallard Claire ; Bagrin Sylvie
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Copyright notice
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© Nantes, musée départemental Dobrée, © Service des musées de France, 2012
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Crédits photographiques
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© Chantal Hémon
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demande de photographie et/ou de conditions d'utilisation
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Renseignements sur le musée
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Contact musée
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07450076657
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