Historique
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A été attribué à Corot jusqu'en 1968. Etudié depuis 1950, authenticité discutée de 1950 à 1968. Les radiographies prises au Laboratoire du Musée du Louvre ont démontré sans contestation possible que le tableau n'était pas de Corot. La touche est sèche, plate, alors que celle de Corot est plus ample, plus riche. Le grattage de la signature indique nettement qu'on a voulu supprimer une preuve peu intéressante d'authenticité. Par ailleurs, ce tableau et celui du Rijksmuseum Mesdag de la Haye (Robaut 333), qui représente le même sujet agrémenté d'arbres et de figures au premier plan, sont la mise au carreaux exacte l'un de l'autre. Le tableau de la Haye fut exécuté en 1836, agrandi et complété en 1860... Il faut supposer que Corot qui séjourna en 1836 à Villeneuve a éxécuté ce tableau pendant qu'un de ses compagnons (Marilhat, Francey ou Lacroix) peignait le même sujet. Un des deux artistes a emprunté son dessin à l'autre, sans qu'on sache lequel, et l'a utilisé en le mettant au carreau. J. Dieterlé a soutenu l'hypothèse Marilhat (tradition familiale). Nous connaissons assez mal l'oeuvre de ces trois artistes et aucune preuve formelle n'a été apportée pour l'un d'entre eux. - Les oeuvres authentiques de Corot représentant ce paysage se trouvent au Rijksmuseum Mesdag de la Haye et au John Herron Museum of Art, Indianapolis. Deux oeuvres de Marilhat sur le même sujet sont passées à la vente Marseille en 1876 ; voir aussi : Vue d'un port italien (940.1.41) Oeuvre en rapport
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Précision inscriptions
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signé, en bas à gauche : gratté ; marque de transit, étiquette, sur le cadre, au dos : en haut à gauche et en bas, à deux reprises, LP-ART ; marque de transit, étiquette, sur le cadre, au dos : en haut, PIET & SCOTT ; marque de transit, étiquette, numéro, sur le cadre, au dos : en haut, mention au crayon bleu : 7 ; numéro, sur le cadre, au dos : en haut, au crayon noir, entouré, effacé : 9 ; marque de transit, étiquette, sur le cadre, au dos : en haut à droite, EXPRESS TRANSPORT ; numéro, étiquette, sur le cadre, au dos : en haut à droite, au crayon-feutre rouge : C/11.17 ; numéro, sur le cadre, au dos : en haut à droite, sur étiquette précédente, au crayon à bille noir : 18 ; numéro, étiquette, sur le cadre, au dos : à droite, au pochoir : 2 2[3] ; marque de transit, étiquette, sur le cadre, au dos : en bas, IAT ; marque de transit, étiquette, sur le cadre, au dos : en bas, YAMATO FINE ARTS ; marque d'exposition, étiquette, sur le châssis, en haut : à gauche, Chicago 1960 ; cachet de collectionneur, carte de visite vasnier, sur le châssis, en haut : deux cachets à la cire rouge, carte de visite disparue [récol. 2014] ; marque d'exposition, étiquette, sur le châssis, en haut : au centre, Japon ; numéro vasnier, sur le châssis : à la peinture blanche, à deux reprises : H.V. 64 ; numéro vasnier, sur le châssis, en bas : à droite, à l'encre noire, partiellement masqué : H.V. 64
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