Domaine
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sculpture ; Asie
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Dénomination
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tête
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Titre
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Bodhisattva Avalokiteçvara
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Lieu création / utilisation
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Asie du Sud-Est, Vietnam (lieu de création)
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Période création/exécution
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8e siècle
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Historique
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Son traitement plastique permet de rapprocher cette oeuvre de l'art cham le plus ancien du style de My So'n E1 (VIIe siècle) et de ses prolongements (VIIIe siècle). On comparera notamment ce visage à ceux du Siva de My So'n A 4 et du Visnu de Da Nghi remontant au VIIIe siècle. Si les prototypes de l'oeuvre relèvent de l'art de l'Inde Gupta et post Gupta (voir les Bodhisattva de la caverne n°3 d'Auragabad, Ve siècle, ou de la caverne n°90 de Kanheri), c'est dans l'art de Srivijaya et celui de Java Centre que l'on recontre les pièces de comparaison les plus proches (cf. le torse d'Avalokitesvara du Wat Pra Mahathat de Chaiya, art de Srivijaya, Musée national de Bangkok ou l'Avalokitesvara de Chaiya idem ; à Java voir le bodhisattva Manjusri de Ngemplak Semongan, musée national de Jakarta).
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Matériaux/techniques
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bronze (fonte à la cire perdue)
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Description
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Tête de Bodhisattva Avalokitesvara, bronze, centre du Vietnam, 8e siècle
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Dimensions
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Hauteur en cm 23 ; Largeur en cm 18 ; Epaisseur - Profondeur en cm 18
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Sujet représenté
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figure (Avalokitesvara, Amitâbha, tête)
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Précision sujet représenté
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Visage juvénile et souriant, nez busqué et légèrement épaté, lèvres charnues, yeux mi-clos aux paupières sinueuses, arcades sourcilières en légère saillie et relevées haut sur le front. Sur le front, au centre, est figuré le troisième oeil, en relief. Les oreilles aux lobes allongés et percées devaient à l'origine recevoir des parures amovibles en métal précieux. Le Bodhisattva est coiffé d'un haut chignon élaboré, constitué de tresses réunies au sommet du crâne par deux doubles rangs de mèches tressées entre lesquelles apparaît le jina Amitâbha. Les boucles des tresses retombent en cascade de part et d'autre du chignon et du visage et dans le dos. Il est paré d'un fin diadème ponctué de trois fleurons. Un orifice de section rectangulaire pratiqué dans la coiffure au pied du jina aurait pu recevoir un élément de parure amovible en métal précieux (?). La qualité de la fonte à la cire perdue et les dimensions de la pièce en font un des plus beaux bronzes cham connus à ce jour. Le visage, très naturel et sensible, ne présente pas la stylisation qui caractérise la statuaire cham dès le milieu du 9e siècle.
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Lieu de conservation
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Paris ; musée national des Arts asiatiques - Guimet
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Musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
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Statut juridique
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propriété de l'Etat ; dation;musée national des Arts asiatiques - Guimet
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Date acquisition
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2002/12/27 décision dation ; 2002
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Anciennes appartenances
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Collection privée, Halphen Georges
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Numéro d'inventaire
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MA 7067
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Exposition
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Trésors d'art du Vietnam : La sculpture du Champa. Ve-XVe siècles. Paris, Etablissement public du musée des arts asiatiques Guimet, 12 octobre 2005 - 9 janvier 2006 (n°14)
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Bibliographie
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Pierre Baptiste, Thierry Zéphir. Trésors d'art du Vietnam : La sculpture du Champa. Ve-XVe siècles. Paris, Réunion des musées nationaux, 2005 (p. 203 n°14)
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Copyright notice
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© Paris, musée national des Arts asiatiques - Guimet, © Direction des musées de France, 2008
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Crédits photographiques
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© Paris, musée national des Arts asiatiques - Guimet
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Demande de photographie et/ou de conditions d'utilisation
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Renseignements sur le musée
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Contact musée
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50050085248
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