Historique
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Outre treize dessins acquis auprès d'Anne Masson, le musée des beaux-arts a pu acquérir en 2013 ce tableau de Jean-Claude Naigeon auprès d'une autre descendante de l'artiste, Marie-Dominique Masson. "La Mort d'Archimède" est un sujet traité par Naigeon au Salon de Dijon de 1771, mais le tableau ici présenté n'est peut-être pas celui du Salon dijonnais : en effet, il est inachevé dans sa partie basse, ce qui paraît peu probable pour un tableau de Salon. Par ailleurs, il est de très belle qualité pour un artiste de 18 ans seulement. Cependant, la description correspond parfaitement (« L'instant du siège de Syracuse où un Romain lève le bras pour donner la mort à Archimède, huile »), et cette composition pouvait permettre de montrer la maîtrise d'un jeune artiste dans différents domaines (anatomie, mouvement, drapés, perspective et expression.) Quoi qu'il en soit, l'inachèvement de l'oeuvre est particulièrement intéressant car il permet de comprendre la construction mise en oeuvre par l'artiste, élaborant sa composition avec un dessin préparatoire au crayon et à la sanguine sur la préparation grise (encore visible, donc, dans la partie basse), avant de superposer les couches de peinture à l'huile. (d'après une notice de Matthieu Gilles, 2013) ; Outre les treize dessins acquis auprès d'Anne Masson, le musée des beaux-arts a l'opportunité d'acquérir en 2013 un tableau de Jean-Claude Naigeon auprès d'une descendante de l'artiste, Marie-Dominique Masson. La Mort d'Archimède est un sujet traité par Naigeon au Salon de Dijon de 1771, mais le tableau ici présenté n'est peut-être pas celui du Salon dijonnais : en effet, il est inachevé dans sa partie basse, ce qui paraît peu probable pour un tableau de Salon. Par ailleurs, il est de très belle qualité pour un artiste de 18 ans seulement. Cependant, la description correspond parfaitement (« L'instant du siège de Syracuse où un romain lève le bras pour donner la mort à Archimède, huile »), et cette composition pouvait permettre de montrer la maîtrise d'un jeune artiste dans différents domaines (anatomie, mouvement, drapés, perspective et expressions.) Quoi qu'il en soit, l'inachèvement de l'oeuvre est particulièrement intéressant car il permet de comprendre la construction mise en oeuvre par l'artiste, élaborant sa composition avec un dessin préparatoire au crayon et à la sanguine sur la préparation grise (encore visible, donc, dans la partie basse), avant de superposer les couches de peinture à l'huile. Par ailleurs, l'artiste est peu représenté dans les collections de peinture du musée des beaux-arts, où il figurait jusqu'à présent principalement par sa grande copie d'après L'Enlèvement des Sabines de Pierre de Cortone, ainsi que par une tête de vieillard (tête d'étude léguée par Anatole Devosge). L'acquisition de ce petit tableau précieux permettrait ainsi de mieux représenter la peinture de l'artiste, en un tableau d'histoire de son invention.
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