peinture

tableau

La frayeur du reptile

GIRODET DE ROUCY-TRIOSON Anne Louis (attribué à), GIRODET-TRIOSON (dit)

GIRODET-TRIOSON : Montargis, 29/01/1767 ; Paris, 08/12/1824 ; nationalité : Française

France

4e quart 18e siècle

1795 entre ; 1800 et

oeuvre en rapport

L'habillement des personnages permet de dater cette oeuvre entre 1795 et 1800 : la ceinture sur les robes des femmes est beaucoup plus haute sous la poitrine à partir de 1798 et le veston de l'homme date des environs de 1795 (forme du col). Mme Oppenheimer s'interroge sur l'authenticité de cette oeuvre : le monogramme ne correspond pas à la signature habituelle de Girodet, le sujet et la manière sont rares et insolites, Girodet a fait peu de formats de ce type, ce tableau n'a jamais été exposé aux différents salons. La facture de cette toile se rapproche de l'oeuvre de Jacques Sablet (1743-1809). ; voir aussi : La frayeur de l'orage (866.1.5) A rapprocher

peinture à l'huile, toile

Hauteur en cm 41.5 ; Largeur en cm 33 ; Hauteur avec cadre en cm 55 ; Largeur avec cadre en cm 46

étiquette (français) ; monogramme

étiquette, au dos : VOITURE 4466 RJ 7 / MUSEE: BERNAY 97 DU 9 MAI 1896 / ARTISTE : GIRODET / DESIGNATION : FRAYEUR DU REPTILE / OBSERVATION : CADRE DISLOQUE ; monogramme : La teinte est très différente du reste de l'ensemble de la couche picturale. Il n'y a pas de craquelures anciennes sur les lettres (Mme Oppenheimer)

scène (homme, gilet, pantalon, manteau, foulard ; femme, robe, ceinture, tunique) ; vue d'architecture (mur, vasque, arbre, rose, cueillette, serpent, peur)

La scène représente un couple : une femme et un homme. La femme, à gauche, se tourne vers la gauche, la tête se tournant vers la droite pour regarder derrière elle. Elle lève son bras droit devant elle et de sa main gauche elle tient un pan de sa robe qu'elle relève pour lui servir de panier dans lequel elle a posé un bouquet de fleurs violettes. Elle est vêtue d'une robe blanche, à l'antique, nouée légèrement au-dessus de la taille par une ceinture jaune. Une écharpe jaune avec des rayures bleues flotte derrière elle et retombe sur son bras droit. A droite, un homme habillé d'un pantalon beige, d'une redingote marron, d'un gilet rouge et d'une chemise blanche à col ouvert et relevé orné d'un foulard. Son corps se tourne vers la gauche mais sa tête est tournée vers la droite, regardant son bras gauche tendu vers le sol où se trouve un serpent. Il maintient la jeune femme par la taille de son bras droit. Au premier plan, à droite, deux roses sont tombées au sol. Un arbre à droite et un mur surmonté d'une vasque à gauche ornent l'arrière plan de la composition. ; Sur cette oeuvre le personnage porte un habit " dégagé ", sous lequel un gilet rouge vient sur une chemise au col très haut en principe fermé par une cravate. Il porte un pantalon, caractéristique, héritier du costume des sans-culottes. De son côté la jeune femme est représentée dans un habit inspiré de l'antique. La mode est aux robe-tunique blanches en cotonnade, à manches courtes et taille haute portée avec une longue écharpe.
La rose est le symbole de l'amour, qu'il soit terrestre ou céleste. Dans le cas de l'oeuvre de Girodet, elle est un symbole de l'amour terrestre et de l'amour galant. Le serpent est le symbole de la tentation et du mal. Caché entre les branches du rosier, il est devenu difficile à distinguer à cause des craquelures qui se sont formées sur la couche picturale. L'animal prend ici une forte connotation sexuelle évoquant le phallus. Dans de nombreuses interprétations symboliques, le serpent est attaché à la fécondité, associé à la masculinité. Il peut être également être associé à la féminité. ; Pendant la Révolution, le port de la culotte, très marquée Ancien Régime, est abandonné au profit du pantalon, symbole de la prise de pouvoir du peuple. Ce vêtement est le symbole du peuple, pratique pour les activités de travail, c'est un pantalon de travailleur. Les révolutionnaires sont appelés les " sans-culotte ", soulignant l'abandon des vêtements aristocratiques.

Bernay ; musée des beaux-arts

propriété de la commune ; achat ; Bernay ; musée des beaux-arts

1866

Collection privée, ASSEGOND Alphonse, 1866, Bernay

866.1.4 ; 4 (Acte de vente Assegond) ; 108 (Catalogue du musée de Bernay, 1912) ; 2001.00153 (Récolement 2001) ; 2004.00310 (Récolement 2004/2005)

La représentation animale dans les collections du musée de Bernay. Du 13 octobre 2012 au 17 février 2013
Rouen, Musée des Beaux-Arts, 1952

"Inventaire des objets d'art conservés dans le musée de la ville de Bernay" in Société des Amis des arts du département de l'Eure, Bulletin IV, 1888 - Evreux, 1889 (n°7, p.73)
Brionne, 1903 et 1909 (p.184)
Exposition d'antiquités, d'objets d'art et de curiosité ouverte dans les salles de l'Hôtel de Ville le 9 juillet 1863. Bernay, 1863 (p.25, n°572)

DASSONVILLE Mélanie

© Bernay, musée des beaux-arts, © Service des musées de France, 2016

©, musée des beaux-arts, Ville de Bernay

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07010000473