Domaine
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peinture ; histoire
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Dénomination
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tableau ; élément d'ensemble
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Titre
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Cléopâtre se désolant dans le tombeau de Marc-Antoine
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Auteur/exécutant
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LACOUR Pierre Père
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Précision auteur/exécutant
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Bordeaux, 1745 ; Bordeaux, 1814
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Ecole
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France
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Période création/exécution
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4e quart 18e siècle
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Millésime création/exécution
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1781
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Genèse
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Bordeaux (demeure, ensemble dispersé)
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Historique
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commandé par monsieur Saige vers 1774 pour les galeries de son hôtel, aujourd'hui hôtel de police de Bordeaux, avec sept autres compositions tirées de la Bible et de l'histoire ancienne
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Matériaux/techniques
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peinture à l'huile ; toile
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Dimensions
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179 H ; 137 L
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Inscriptions
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daté ; signé
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Précision inscriptions
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Signé, daté en haut à droite sur le tombeau : P. LACOUR 1781
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Utilisation/destination
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décor d'architecture
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Sujet représenté
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scène historique (douleur, femme, Cléopâtre VII, tombeau, couronne, Alexandrie)
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Précision sujet représenté
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D'abord maîtresse de César, Cléopâtre épousa après la mort de ce dernier Marc-Antoine qui l'aida à accroître considérablement son royaume que se partagèrent leurs enfants. Ils furent vaincus tous deux à Actium par Octave. Après le suicide de Marc-Antoine, Cléopâtre se donna la mort en se faisant mordre par un aspic. De l'histoire de la mort de Cléopâtre, Pierre Lacour a retenu un moment peu banal. Le geste symbolique de Cléopâtre se dessaisissant de ses bijoux et de sa perle évoque le festin qu'elle avait offert à Marc-Antoine au cours duquel elle avait avalé l'une de ses deux perles. Rappel de son amour et d'une vie fastueuse. Mais également le fait de poser une perle dans un tombeau marquait pour les Egyptiens l'espoir de la régénération de la vie. A la construction rigoureuse de l'espace répond le dessin ample et souple des personnages aux attitudes sinueuses et ondoyantes, a contrapposto. La pose de Cléopâtre est gracieuse, sensuelle ; son visage noble et grave, ses yeux humides tournés vers le ciel, sa poitrine déjà dénudée laissent présager le malheur irrémédiable. Sa servante Charmion, accoudée au tombeau, la main gauche portée à son visage, les yeux mi-clos, a l'attitude conventionnelle de l'affliction. Les entrelacs soutenant la vasque évoquent des serpents, la tête de l'un d'eux effleurant la main de Cléopâtre. C'est une peinture néoclassique avec cet intérieur monumental de salle en rotonde, scandé de pilastres et de colonnes, qui sert de tombeau à Marc-Antoine dont on aperçoit l'effigie sur un médaillon sculpté en bas-relief et dont les armes sont exposées
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Source sujet représenté
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Plutarque : Vie d'Antoine
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Lieu de conservation
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Bordeaux ; musée des beaux-arts
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Musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
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Statut juridique
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propriété de la commune ; achat ; Bordeaux ; musée des Beaux-Arts
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Date acquisition
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1973
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Anciennes appartenances
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Collection de l'Hôtel Saige, Bordeaux ; PILLOT
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Numéro d'inventaire
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Bx 1973 12 2
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Exposition
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1782, Bordeaux, Hôtel de la Bourse, Salon, (n° 55.-)
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Bibliographie
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Boisserie-Lacroix M., Un itinéraire sénologique dans Bordeaux, Talence, 1995, (p. 36, 37, 38, repr. en n.)
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Copyright notice
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© Bordeaux, musée des Beaux-Arts, © Direction des musées de France, 2002
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Crédits photographiques
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© Lysiane Gauthier
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Demande de photographie et/ou de conditions d'utilisation
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Renseignements sur le musée
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Contact musée
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Site complémentaire
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Site associé
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000PE023210
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