dessin

Etude de Putti

CARRENO DE MIRANDA Juan

né à Aviles en 1614 ; mort à Madrid en 1685 ; formé à Valladolid, il est sans doute le maître le plus significatif dans le contexte madrilène qui suit tout juste la mort de Velasquez, qui lui confie d'ailleurs la décoration du Salon des Miroirs de l'Alcazar de Madrid. Il est nommé peintre du Roi en 1669 et premier peintre de la Chambre du Roi en 1671, héritant des fonctions occupées par Velasquez quelques années auparavant. Il applique autant sa connaissance de la peinture vénitienne comme peintre religieux, utilisant une technique légère essentiellement basée sur la couleur que sa passion pour la peinture flamande de Rubens à Van Dyck, qui lui inspirent des compositions au dynamisme un peu audacieux. De ses fresques tant admirées, seule est restée la très belle voûte de San Antonio de los Portugueses, peinte en collaboration avec Francisco Rizi. Ses portraits royaux (Charles II et sa mère Dona Mariana, peints à de multiples reprises) attestent de son talent de portraitiste, activité qui le rendit célèbre.

espagnole

attribué à : COELLO Claudio ; CARRENO DE MIRANDA Juan (attribué à)

17e siècle

oeuvre en rapport

(...) En publiant ce dessin, J. Brown évoquait une similitude avec la fresque de Coello pour le vestiaire de la cathédrale de Tolède (1671-1674), tout en constatant l'usage fréquent de ce motif par les artistes madrilènes de cette époque. Brown soulignait également la rareté des dessins au crayon de Coello et rapproche cette feuille des dessins du Louvre (Inv. 18418 bis et Inv. 18419 bis). La qualité du matériau et la technique utilisée ici sont très semblables à celles des dessins aux trois crayons de Carreno. (...) Les contours à la pierre noire, soulignés à plusieurs reprises, diffèrent des traits fermes et âpres de Coello, et sont identiques à ceux de nombreux dessins de Carreno (le Christ nu, Madrid, Prado, inv. F.D. 128). Le sfumato si propre à Carreno, comme sur le portrait de Charles II (Madrid, Academia de San Fernando, inv. 2142), se retrouve ici dans le modelé vaporeux de l'une des jambes. D'autres éléments rappellent la pratique de Carreno, comme l'esquisse à la pierre noire pour l'un des putti ou la draperie volante. (L. Boubli, Louvre, Arts graphiques, inventaire Général des dessins de l'Ecole espagnole, XVIe-XVIIIe siècles, Paris, 2002, n° 55, p. 72) (L. Boubli et A. E. Pérez Sanchez, dans cat. exp. Dessins espagnols : Maîtres des XVIe et XVIIe siècles, Paris, Musée du Louvre, 1991, n° 55). (L. Boubli, The State of Scholarship of Sixteenth -and Seventeenth- Century Spanish Drawings, Master Drawings, v. XXXVII, n°4, 1999, pp. 407-415.)

pierre noire ; sanguine ; papier (beige) ; craie (rehaut) ; craie blanche (rehaut) ; craie blanche ; blanc (rehaut)

Pierre noire, sanguine, rehauts de craie blanche, sur papier beige épais. annotations anciennes à la plume et encre brune, en bas à droite :claudio', et au milieu à droite :180 rs' etRici' raturé

H. en m 0,265 ; L. en m 0,275

marque

du Louvre (L. 1886a), en bas à gauche. Montage d'origine conservé séparément.

figures (putti, dans les airs)

Paris ; musée du Louvre département des Arts graphiques

Musée de France
au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002

propriété de l'Etat ; achat ; musée du Louvre département des Arts graphiques

1990

Schapiro, Efim ; Fryszman, Jacques et Mme ;
dernière provenance : Fryszman, Jacques, M. et Mme

RF 42640, recto

Ephraïm Shapiro (Londres) - Jacques Fryszman (Paris) - Acquis par le Musée du Louvre en 1990

Dessins espagnols : Maîtres des XVIe et XVIIe siècles, Paris, Musée du Louvre, Département des Arts graphiques, 1991, n° 55.

Alfonso Emilio Pérez Sanchez, Lizzie Boubli, " Dessins espagnols. Maîtres des XVIe et XVIIe siècles ", RMN, 1991

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