Précision utilisation/destination
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Apparues probablement à la fin du XVIIIe siècle, les coiffes se multiplient et s'individualisent sur tout le territoire vendéen tout au long du XIXe siècle, leur développement est à son apogée au milieu de ce siècle correspondant à celui de l'économie et surtout à la morale prude tatillonne et intolérante du clergé à l'égard des femmes qui seraient venues à l'église tête nue : " On n'entrait pas en cheveux dans l'église ". Il en était de même dans la vie courante d'une société agricole et " bourgeoise " où la décence, la pudeur et l'humilité étaient scrupuleuses et de règle : point de cheveux au vent, de folles mèches aguichantes, d'ondulations attrayantes, pas de tresses apparentes. ; Les coiffes se portaient principalement les dimanches et jours de fêtes religieuses et aussi à l'occasion d'un mariage ou d'un enterrement. ; de véritables ateliers de fabrication et d'entretien ont existé jusqu'en 1914. La coiffe sablaise est devenue emblématique de la ville des Sables d'Olonne voire de la Vendée. Elle a connu une évolution remarquable et relativement rapide surtout au XXe siècle passant d'une coiffe simple et basse à la coiffe haute et ostentatoire que l'on connaît encore aujourd'hui. ; Cette évolution s'est accompagnée de la perte de a signification et de sa fonction sociale première pour n'être plus maintenant qu'un élément de pur folklore à l'instar de beaucoup d'autres en Vendée et ailleurs.
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