Réponse n° 2136
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Domaine
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mérovingien ; médiéval ; costume - accessoires du costume ; archéologie
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Dénomination
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fibule
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Période création/exécution
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6e siècle ; 1er quart 7e siècle
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Millésime création/exécution
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520 entre ; 610 et
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Matériaux/techniques
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alliage cuivreux, fer, moulage, incisé
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Description
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Fibule en S. Grande fibule de bronze caractérisée par sa morphologie en en forme de S qui lui donne son nom. Fibule à charnière composée d'une plaque en forme de "S" renversé. Avers : fibule bicéphale dont les extrémités repliées forment deux têtes ( de serpent?). La gueule ouverte s'appuie sur le corps serpentiforme et chaque oeil est figuré par une ocelle. Les têtes sont bordées de cercles poinçonnés. Le corps est séparé en deux : aux extrémités sont gravées des stries courbes horizontales et verticales, en taille biseautée, inscrites dans une forme de croissant. L'ensemble est séparé, en son centre, par une bande lisse ornée de cinq cercles oculés poinçonnés. Revers : l'ardillon a disparu. Le porte-ardillon est toujours conservé (une plaque recourbée) La goupille s'insérait dans une ou deux plaquettes perforées qui sont aujourd'hui recouvertes d'une croute formée par la corrosion. Ce type de fibule apparait vers le début du VIe siècle et perdure jusque au début du VIIe siècle. Elles connaissent une grande diffusion dans la Gaule du Nord et de l'Est, en Allemagne du Sud et en Italie Lombarde, en revanche elles sont rares en pays burgonde et en région wisigothique Le thème animalier qui orne le corps des fibules en forme de "S" ne se limite pas aux têtes de serpents : on a rencontré des exemplaires à têtes d'oiseaux, ou de griffons, ou de dragons regardant en arrière Il faut rechercher l'origine de ce bestiaire de monstres bicéphales, avant l'ère chrétienne, dans le monde des Steppes. Les influences de ce peuple des Steppes ont cheminé vers l'Occident par la voie du Danube pour gagner l'Italie à la fin du VIe siècle et la vallée du Rhin (pays francs et Alamans). Le signe en forme de "S" (qui semble être un demi-swatiska, ou croix gammée connue pour son symbolisme solaire chez les anciennes civilisations) est un symbole qui remonte très loin dans le temps La signification symbolique va peu à peu se perdre et se christianiser pour devenir motif décoratif. Comparaison : un nombre important de fibules du même modèle furent retrouvées dans des sépultures, avec de légères différences morphologiques. Des examplaires proviennent de Saint Germain des Près (cf P. Périn, "La datation des tombes mérovingiennes, historique, méthodes et applications", Genève, 1980, p.278, type 28), à Pont-Authon, Normandie (cf Cl. Lorren, "Fibules et plaques-boucles en Normandie", thèse, Caen,,1986, p.285 à 287, pl. XVI. 4, type XVB2), à Nouvion en Ponthieu (cf D. Pithon "La nécropole de Nouvion-en-Ponthieu" dans le Dossier de la Revue archéologique, historique et culturelle du nord et du Pas-de-Calais, n°20, pl.31, tombe 140, n°3 et 15) furent classées dans la phase A/B/C c'est à dire 485 à 530/540 P Périn répertorie dans sa typologie, ces fibules de type 45 et les date du VIe siècle. L'ignorance du contexte de découverte de cette fibule (provenance inconnue) nous oblige à la dater le plus largement possible : entre la 2e moitié du Ve siècle et le début du VIIe siècle
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Dimensions
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Longueur en cm maximum : 4 ; Largeur en cm maximum : 2.2 ; Epaisseur en cm maximum : 0.8 ; Poids en gr 8.74
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Utilisation/destination
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parure ; bijou
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Précision utilisation/destination
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Type originaire du Bas Danube et transmis par l'Italie du Nord aux populations alémaniques et franques, principalement dans le nord de la Gaule, en Bourgogne et dans les Alpes. Rare au sud de la Loire
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Etat de conservation
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En 2012 : Bon état
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Lieu de conservation
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Nantes ; musée départemental Dobrée
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Musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
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Statut juridique
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propriété du département ; mode d'acquisition inconnu ; Loire-Atlantique ; musée départemental Dobrée
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Numéro d'inventaire
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903.228 ; 609 (N° catalogue 1903)
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Commentaires
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Cat. 1903, n° 609, p. 69 ; Grande fibule en "S" ; Fiche papier inventaire de Dominique Costa : bronze
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Exposition
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Traces humaines, musée Dobrée, 2006-2010 (Vitrine mérovingienne 1, n° 29)
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Bibliographie
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cat 1903 (p. 69, n° 609) cat 1964 (Art mérovingien) (Costa, 309 Peau 5 type Perrin 45) K. Peau "Parures et bijoux merovingiens des collections du Musée Dobrée à Nantes". Mémoire de Maîtrise. Université de Nantes, 2000. (p.24, n°5) Cstelle Constant "Les éléments de parures dans les collections mérovingiennes du Musée Dobrée à Nantes." Mémoire de Maîtrise, Université de Nantes, 2000. (p.44, n°34) Dois, Philippe, Les fibules protohistoriques, antiques et du haut moyen âge au musée Dobrée, mémoire de maîtrise, université de Nantes, 2000 (p. 104, n° 117 et pl. XXI) sis
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Rédacteur
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Santrot Marie-Hélène
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Copyright notice
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© Nantes, musée départemental Dobrée, © service des musées de France, 2012
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Crédits photographiques
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© musée Dobrée
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demande de photographie et/ou de conditions d'utilisation
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Renseignements sur le musée
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Contact musée
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07450015408
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