Domaine
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archéologie ; mérovingien ; costume - accessoires du costume
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Dénomination
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agrafe (à double crochet)
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Période création/exécution
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7e siècle ; 8e siècle
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Matériaux/techniques
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alliage cuivreux (moulage, martelage)
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Description
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Agrafe en bronze à double crochet de section circulaire. Le corps de l'agrafe est constitué de six sphères de grosseurs décroissantes collées les unes aux autres. L'une d'elle est percée. Les crochets ont une courbure régulière légèrement repliée vers l'intérieur. Un exemplaire semblable à celui-là fut découvert à Vienne en Isère (cf. "Des Burgondes à Bayard, mille ans de moyen Age, recherches archéologique et historique", Grenoble, 1981, p.81, n°157) et a été daté du VIIe siècle. On peut donc proposer comme datation pour cette agrafe le VIIe siècle
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Dimensions
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L. en cm 3 ; l. en cm 1.1 ; Ep. en cm 0.4 ; Poids en g 2.39
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Utilisation/destination
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parure
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Précision utilisation/destination
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Les agrafes a double crochet ont une morphologie beaucoup moins variée que les fibules. Ce type de parure est identifiable par la présence d'un corps central dont la forme varie souvent d'un objet à l'autre, bien que le rectangle soit la configuration privilégiée. Ce dernier reçoit le décor et est habituellement percé d'un orifice circulaire centré ou périphérique. A chaque extrémité de ce corps un crochet est recourbé vers l'intérieur. Les agrafes à double crochet permettent d'attacher le vêtement. Elles sont connues dès l'époque romaine mais leur utilisation pour la période mérovingienne est particulièrement attestée à partir du VIIe siècle. Dans un premier temps, contemporaines des fibules ansées symétriques et des fibules estampées et filigranées, elles se portaient ensemble et quelquefois reliées par une chaînette maintenue par un petit crochet passé par le trou des agrafes. Avec la disparition progressive des dépôts funéraires, elles sont les derniers objets retrouvés, souvent seuls en nombre variable, dans les tombes de la fin de la période mérovingienne à partir du VIIIe siècle, bien que leur présence soit attestée jusqu'au Ixe siècle. Liées à une tradition romaine, elles sont présentes dans des régions où les populations germaniques ont subi une importante romanisation au nord et à l'est de la Loire, avec une concentration particulière en Burgondie, Suisse Occidentale et Auvergne
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Etat de conservation
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Bon état
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Lieu de conservation
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Nantes ; musée départemental Dobrée
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Musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
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Statut juridique
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propriété du département ; mode d'acquisition inconnu ; Loire-Atlantique ; musée départemental Dobrée
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Numéro d'inventaire
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56.944
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Bibliographie
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cat 1964 (Art mérovingien) (Costa n° 353 ) K. Peau "Parures et bijoux merovingiens des collections du musée Dobrée à Nantes". Mémoire de Maîtrise. Université de Nantes, 2000. (p. 39-40, n°26)
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Rédacteur
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Chaudriller Séverine
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Copyright notice
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© Nantes, musée départemental Dobrée, © Direction des musées de France, 2007
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Crédits photographiques
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© Hervé Neveu-Derotrie
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Demande de photographie et/ou de conditions d'utilisation
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Renseignements sur le musée
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Contact musée
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Site complémentaire
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Culture en Loire-Atlantique
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07450008983
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