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Domaine
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musique - chant - danse
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Dénomination
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piano
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Appellation
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piano mécanique à cylindre
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Auteur/exécutant
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NALLINO Joseph (fabricant)
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Lieu création / utilisation
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France, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Alpes-Maritimes, Nice (lieu de création)
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Période création/exécution
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1er quart 20e siècle
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Millésime création/exécution
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1923
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Historique
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Joseph Nallino apportera très tôt d'importantes innovations qui transformeront l'instrument de rue en véritable orchestre : l'augmentation du nombre de marteaux (allant jusqu'à 80) et l'ajout de percussions (cymbales, caisses claires, clochettes, castagnettes, triangle, grelots) lui donneront une grande richesse musicale et le transformeront en instrument de bal, très en vogue dans les cafés et guinguettes de l'époque. La famille Roudière à Grasse, propriétaire du restaurant le Richelieu (en face de l'actuelle gare de Grasse) possède un piano mécanique à cylindre provenant des ateliers Nallino (source Mme Roudière). Selon la propriétaire, ce piano fut fabriqué sur commande par Armand Nallino de Nice dans les années 1900 pour Alexandre Rainerie, tenancier du restaurant Le Richelieu à Grasse. 3 générations de la famille Rainerie/Roudière ont tenu ce restaurant et témoignent du succès de cet espace festif où de nombreux Grassois venaient se divertir, manger et danser. Catalyseur d'une culture populaire, cet instrument de musique, ancêtre du jukebox, est intimement lié à notre région (Provence orientale et pays niçois) et demeure un témoin privilégié de notre patrimoine régional. Selon Michel Nallino, cette musique mécanique est peu représentée dans les musées niçois (Musée Masséna possède un petit piano automatique « Veuve Amelotti », quelques cylindres clouté, un moteur à ressort de pianos automatiques et un piano automatique Nallino). La ville de Nice a acquis en 1997 un second piano automatique « Veuve Amelotti ». En 1987, après 115 années d'histoire familiale, un conservateur du Musée savoisien de Chambéry apprend que la famille Nallino va se retirer définitivement et décide de recueillir, de la bouche d'Armand et de Gaspard Nallino, l'histoire de la manufacture Nallino. L'ensemble des archives familiales, outils, pièces détachées, photos. fut cédé au musée qui, dès 1988, consacra une exposition dont le catalogue fut dédié à Armand Nallino, alors le dernier facteur de pianos automatiques en vie, ultime témoin de cette époque révolue.
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Matériaux/techniques
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bois, métal, peau, tissu
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Description
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Piano mécanique à cylindre de la Manufacture de pianos mécaniques Nallino à Nice, fabriqué dans les années 1900. Composé de 54 marteaux + 10 autres pour la caisse clair, le tambourin, les 2 cloches, le Wood block, la cymbale, les 3 grelots, les 3 castagnettes. 172 clous pour les cordes métalliques dans la partie supérieure avec le nom des notes gravées. Le cylindre est en place. Le piano est en état de fonctionnement bien que nécessitant une restauration avec accord pour une bonne marche. L'entablement du piano est décoré et comporte 5 ampoules en état de marche. Une toile peinte orne l'avant du piano et sont représentés des bateaux avec un bâtiment en arrière-plan.
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Dimensions
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Hauteur en cm 235 ; Largeur en cm 144.5 ; Profondeur en cm 68 ; Poids en kg 400
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Précision inscriptions
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dédicace, Au centre : Raineri Alexandre Grasse
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Précision utilisation/destination
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D'origine piémontaise, la famille Nallino s'est installée à Nice lors du rattachement de la ville à la France en 1860. En 1872, Joseph Nallino fonde une manufacture de pianos automatiques au 6 rue Bonaparte à Nice. Cette dernière fabrique les pianos, les mécanismes, les cylindres, les tables d'harmonie et les meubles et fait appel à de la sous-traitance locale pour certaines parties (les forges Perron pour le moteur à ressort, la fonderie Giordan pour les pièces en fonte). Au plus fort de son activité, la manufacture produit une cinquantaine de pianos par mois. La production est vendue essentiellement dans le nord de la France et en Allemagne et un stock important est exploité pour la location dans les bals et les guinguettes de Nice et ses environs.
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Lieu de conservation
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Grasse ; musée d'art et d'histoire de Provence
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Musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
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Statut juridique
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propriété de la commune ; don ; Grasse ; musée d'art et d'histoire de Provence
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Date acquisition
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2015
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Anciennes appartenances
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ROLLIN Blanche
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Numéro d'inventaire
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2015.2.1
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Exposition
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Du comptoir au boudoir : Une histoire des cafés à Grasse dans les années 1900. 2 juillet 2016 - 8 janvier 2017
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Rédacteur
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DESPOIS Mathilde
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Copyright notice
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© Grasse, musée d'art et d'histoire de Provence, © Service des musées de France, 2016
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Crédits photographiques
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© Grasse, musée d'art et d'histoire de Provence
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Renseignements sur le musée
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Site complémentaire
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site du musée
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08750048704
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