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Domaine
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glyptique ; gallo-romain ; costume - accessoires du costume ; archéologie
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Dénomination
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bague à intaille
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Période création/exécution
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1er siècle
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Historique
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Datation Christine Gerbier (cf. biblio)
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Découverte/collecte/récolte
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France ; Pays-de-la-Loire ; Vendée ; Talmont-Saint-Hilaire ; (Le Veillon, lieu de découverte) ; (1856 août, date de découverte)
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Précision découverte/collecte
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La provenance de cette bague n'est pas tout à fait certaine puisqu'elle n'est jamais décrite précisément par nos sources anciennes alors qu'elle possède une intaille gravée. Toutefois, cette bague est entrée au musée sous le même numéro (856.28) que les autres objets du Veillon et elle pourrait correspondre à une bague intaille sans plus de précision nommé dans les catalogue 1869 et 1903 du musée Ce trésor a été trouvé en aout 1856 dans le champs dit " Curé-Pigeon " ou celui de la Poizerie, non loin du hameau des forges, au nord du Veillon, sur la commune de Talmond-Saint-Hilaire. Benjamin Fillon a fait le rapport de cette découverte après avoir recueilli les témoignages de plusieurs inventeurs, en 1857 : "Vers la fin du mois d'août dernier, une taupe amena à la surface du sol d'un champ plusieurs pièces couvertes de vert-de-gris. Le fermier s'en étant aperçu, se mit à piocher dans l'endroit indiqué par la taupe, et rencontra bientôt, à un demi-pied à peine de profondeur, une telle quantité de ces pièces, qu'il en emporta un bissac plein chez lui et en donna à qui voulut, les estimant sans valeur. Deux femmes de Bourgenay [...] présentes à cette distribution, se transportèrent à leur tour dans le champ, sans être vues, et se mirent à creuser la terre avec une houlette. Au bout d'un instant, leur apparut un vase en bronze, qu'elles frappèrent à coups redoublés jusqu'à ce qu'elles eussent fait une fracture, d'où s'échappèrent des bijoux d'or et d'argent à leurs yeux émerveillés [...]. Elles n'osèrent pousser plus loin leurs recherches, et s'enfuirent à la hâte, n'emportant qu'une faible portion des objets contenus dans ce vase. Le reste fut recueilli, quelques heures après, par les paysans du pays accourus également pour avoir leur part du butin. Ce fut alors qu'un second vase en bronze fut trouvé, et qu'on put juger de la forme de la cachette où le tout était déposé : c'était une sorte de caveau de trois à quatre pieds de long, de trois de large, et de deux de haut, maçonné avec soin, pavé en briques, et couvert de gros moellons. Les monnaies y étaient par tas, et à côté, on avait placé les vases en bronze dans lesquels étaient les bijoux [...]." Benjamin Fillon semble avoir apporté des modifications à son rapport dans son ouvrage de 1887 : Poitou et Vendée, études historiques et artistiques (non consulté). Il faut enfin noter que ce trésor a été découvert sur le site d'une villa gallo-romaine partiellement fouillée en 1979 par J. Froger
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Matériaux/techniques
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or, jaspe
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Description
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intaille en jaspe vert (prase). ; Bague en or constituée par un large anneau de section ovale s'élargissant à son sommet pour loger dans une cavité une intaille de jaspe vert (prase). Elle est gravée d'un lion de profil, marchant vers la gauche et tenant une proie dans sa gueule
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Dimensions
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Diamètre en cm 2.6 ; Hauteur en cm 2.45 ; Poids en gr 25.76 ; Diamètre interne en cm 1.8 ; Longueur de l'intaille 1.1 ; Largeur de l'intaille 0.9
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Utilisation/destination
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parure ; bijou
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Précision utilisation/destination
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La partie du trésor du Veillon qui est conservé au musée Dobrée est celle qui a été recueillie par deux "femmes de Bourgenay" qui brisèrent le vase en bronze avec l'anse ornée et recupérèrent une partie du contenu avant de s'enfuir. Leur butin fut acquis ensuite par "MM Hirvoyx et Nascimento, consul du Portugal" au nom de la Société Archéologique de Nantes et cédé au musée quelques jours plus tard. Le trésor d'orfevrerie du Veillon était accompagné d'un important trésor monétaire avec, selon B. Fillon, 25000 à 30000 monnaies. Selon G. Aubin et d'après les descriptions de B. Fillon, ce trésor aurait pu être enfoui vers 267 (G. Aubin 1990) Il faut noter qu'un second trésor monétaire a été découvert sur le même site en 1979. Il est composé de 7426 antoniniani avec un terminus post quem situé vers 270-271 (G. Aubin 1990)
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Etat de conservation
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En 2012 : Bon état
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Lieu de conservation
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Nantes ; musée départemental Dobrée
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Musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
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Statut juridique
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propriété du département ; achat ; Loire-Atlantique ; musée départemental Dobrée
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Date acquisition
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1856
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Numéro d'inventaire
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856.28.13 ; 879-D ou E ? (N° registre énonciatif)
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Commentaires
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Fiche papier inventaire de Dominique Costa : bibl : B. Fillon, "Revue des provinces de l'Ouest", IV, sept 1856, p.36-49
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Exposition
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Traces humaines, musée Dobrée, 2006-2010 (Vitrine gallo-romaine 22, n° 3)§0 ans de découvertes archéologiques en Vendée, L'Albaron et la Conservation départementale des musées de Vendée, 1990
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Bibliographie
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Musée départemental d'archéologie. Parenteau F. (p.115 n° 300 C) Mémoire sur une découverte de monnaies, de bijoux et d'ustensiles des IIe et IIIe siècle faite en Vendée, Napoléon-Vendée, 1857 (p. 16, n° 5 ou 6 ?) cat 1903 (p. 112, n° 45 C ?) Les bijoux et les intailles d'époque romaine du musée Thomas Dobrée de Nantes, mémoire de maîtrise d'Histoire Aancienne, Université de Nantes. (n° 38 et pl. VII et 15.)
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Rédacteur
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Santrot Marie-Hélène
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Copyright notice
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© Nantes, musée départemental Dobrée, © service des musées de France, 2012
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Crédits photographiques
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© musée Dobrée
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demande de photographie et/ou de conditions d'utilisation
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Renseignements sur le musée
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Contact musée
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07450079679
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