Précision sujet représenté
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Scott Walter, Pichot Amédée oeuvre en rapport, Gosselin éditeur, Lami-Denozan ; Clyde, bords ; Ecosse ; Paris, Palais des Tuileries, oeuvre en rapport ; Vues pittoresques de l'Ecosse, d'après nature ; paysage ; montagne ; Abbaye ; ruines ; ARCHITECTURE ; Salon de 1852 ; Salon de 1824
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Commentaires
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Ce dessin daté de 1852 correspond à la description de l'une des trois oeuvres présentées par l'artiste au Salon de l'année : Ruines d'une ancienne abbaye sur les bords de la Clyde, dans le fond des montagnes d'Ecosse. Dans cette oeuvre, l'artiste évoque rétrospectivement son premier voyage pittoresque, en Ecosse en 1824, au cours duquel il avait rencontré Walter Scott, son inspirateur ; à Glasgow, le 22 juillet 1824, il notait dans son journal : notre route le long des bord de la Clyde fut charmante. [...] Nous vîmes quelques ruines que nous dessinâmes. Présentés au Salon de 1824, ces dessins furent montrés à la duchesse de Berry en 1825 et lithographiés (par plusieurs artistes dont Bonington) dans les Vues pittoresques de l'Ecosse, d'après nature, avec un texte d'Amédée Pichot, le traducteur de Byron et de Walter Scott et des vignettes de Lami et Delaroche. Edité en livraisons de 1826 à 1828 par Gosselin, l'éditeur de Scott dont cet ouvrage est en quelque sorte le complément, et Lami-Denozan, le frère du peintre, [...]. Mais l'exemplaire unique sur papier de chine, avec soixante dessins originaux, déposé aux Tuileries par Gosselin qui en proposait l'acquisition à la bibliothèque royale, fut détruit en 1830 : en 1852, Pernot cherche peut-être à combler la lacune de cette disparition en revenant sur son premier succès. (S. Le Men, Musée du Louvre, Cabinet des dessins - Inventaire Général des dessins français, Lettre P, Paris, 1997, R.M.N., n° 1020, p. 161.) Mode d'acquisition inconnu (L 1886 a).
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