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Le structile (contraction des mots structure et stabile) doit son nom d'une part au caractère non pictural de l'oeuvre (elle n'est pas une peinture mais un volume), une structure où les bords, les angles, les plans travaillés agissent et réagissent, et d'autre part à sa position fixe sur un plan défini ou virtuel qui implique l'action extérieur de la lumière et du spectateur. Eva-Maria Fruhtrunk (23/02/2000) : "Les dimensions de l'oeuvre en bois pressé peint la caractérise comme objet rectangulaire. Pourtant, les dimensions trompent le regard. Ce qui paraît rectangulaire n'est qu'angulaire. Il s'agit de deux plaques collées le long d'une ligne oblique (environ à deux tiers du bord gauche) qui sert en même temps d'angle d'où la partie droite de l'objet décolle du mur sur lequel la partie gauche est fixée. Cette partie droite entre dans l'espace réel et par là même crée une tridimentionalité ouverte. Le bord droit, en effet, devient oblique et l'angle inférieur droit s'avançant le plus dans l'espace, le rectangle est destabilisé dans son plan. L'objet est peint uniformément d'une seule couleur, un bleu très foncé. La lumière, surtout celle qui viendrait par exemple de façon rasante de la gauche et qui serait la même pour toute la surface du structile, crée une deuxième couleur beaucoup plus claire et grisée sur la partie décollée de droite à cause du léger pliage du plan et qui, elle, reçoit cette lumière sous un autre angle."
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